RDPC : Révélations sur les agissements du ministre Mohamadou Moustapha, adjoint de Ferdinand Ngoh Ngoh

C’est une nouvelle révélation de Boris Bertolt. En effet, le lanceur d’alerte indique que le nouveau nouvel homme fort de l'Adamaoua, qui prétend avoir pris le contrôle du RDPC dans cette région en écartant l'homme d'affaires peul Mohamadou Abbo et le membre du bureau politique Baoro Théophile, est confronté à des récriminations encore plus graves dans sa région. En effet, il est accusé de favoriser sa communauté haoussa au détriment des Gbayas et des Peuls, et de se débarrasser de toute personne qui pourrait le contester.

Le secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, qui a été rappelé à l'ordre par Ferdinand Ngoh Ngoh, est également accusé de ne pas travailler suffisamment et de passer du bon temps avec l'épouse d'un milliardaire décédé. Cette accusation est mal vue par la communauté peule, à laquelle appartenait le bienfaiteur décédé.

En outre, une sénatrice élue sur l'une des trois listes du Rdpc dans la partie septentrionale est critiquée pour avoir obtenu sa place grâce à ses relations plutôt qu'à ses compétences. Sa candidature a même mis en danger la validation de la liste.


« Le nouvel homme fort de l’Adamaoua qui se targue d’avoir pris le contrôle du Rdpc dans cette région après avoir mis sous l’éteignoir le régional officiel, l’homme d’affaires peul Mohamadou Abbo et le membre du bureau politique Baoro Théophile, fait face dans sa région à des récriminations encore bien plus graves que les accusations de tentatives malsaines de mise à l’écart des Gbayas et des Peuls au seul profit de sa communauté Haoussa d’où il prend d’ailleurs bon soin d’écarter ceux qui pourraient lui créer ombrage. Le secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, le brave retraité sorti de son douillet repos par Ferdinand Ngoh Ngoh, celui qui ruminait des idées politiques à l’opposé de celles du Rdpc, est accusé aussi de ne pas seulement travailler mais de savoir prendre du bon temps. Disons en peu de mots qu’il est accusé d’avoir placé sous sa « gandoura » l’épouse d’un milliardaire aujourd’hui décédé. Un homme bien connu dans la ville de Maroua où sa mémoire est constamment saluée. Sa communauté, Peule, d’où est originaire le vieil homme et bienfaiteur décédé, regrette l’irrespect de la mémoire de ce patriarche quand elle ne considère tout simplement pas cela comme un affront voire un défi à leur honneur », a précisé Boris Bertolt