Actualités of Sunday, 20 March 2016

Source: kmersaga.com

775,3 milliards pour sortir de la pauvreté

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Selon l’Institut National de la Statistique c’est la somme à mobiliser par le Cameroun pour améliorer les conditions de vie de sa population.

775,3 milliards de francs cfa c’est le montant de ressources à transférer aux individus pauvres pour les faire sortir de la pauvreté au Cameroun. L’Institut National de la Statistique (INS) l’a indiqué en 2014. Ce montant représentait soit 23,4% du budget de l’Etat pour l’année ci-dessus mentionnée.

Le Quotidien de l’Economie dans son édition en kiosque du 18 mars 2016 écrit «selon les résultats des trois enquêtes, le montant annuel moyen qu’il fallait transférer à un pauvre pour le sortir de la pauvreté s’élevait à 74 002 FCFA en 2001, 83 161 FCFA en 2007 et 130 275 FCFA en 2014. La variation de ce montant entre 2007 et 2014 est de 57% ; soit 2,8 fois plus que l’inflation sur la période ».

La quatrième enquête de l’INS conduite en 2014 réalisée auprès des ménages camerounais révélait que l’objectif des politiques de lutte contre la pauvreté n’est pas simplement la baisse du taux de pauvreté, mais aussi de réduire l’effectif des pauvres. Ce nombre, lit-on, est de 8,1 millions en 2014, soit une hausse de 1,9 million par rapport à 2001.

«Cette augmentation résulterait d’une combinaison d’une forte croissance démographique estimée à 2,6% par an et d’un modeste recul de l’incidence de la pauvreté », fait savoir une source.

En précisant que, le niveau de vie des populations varie aussi selon les caractéristiques économiques des chefs de ménage qui sont entre autres leur situation d’activité, leur secteur institutionnel, leur catégorie socioprofessionnelle et leur branche d’activité.

Il faut noter que selon la situation d’activité, la pauvreté touche beaucoup plus les ménages dirigés par des personnes actives occupées. Le taux de pauvreté y est de 38,6%. Par ailleurs, ces ménages concentrent 91,7% de la population pauvre du Cameroun.

A ce sujet l’enquête révèle que «le fait d’avoir un taux de pauvreté plus faible pour les ménages dirigés par un chômeur ne signifie pas forcément qu’il est préférable d’être chômeur que d’être actif occupé».

Le Quotidien de l’Economie dans on analyse indique aussi qu’«en effet, au sein des ménages, hormis le chef de ménage, il peut y avoir des personnes actives occupées contribuant considérablement aux dépenses du ménage ou alors que ces ménages bénéficieraient des transferts des autres ménages».