Merzak Bedjaoui était l’hôte du directeur général lundi. Une visite de courtoisie qui se transforme en séance de travail. C’est le scenario du séjour de l’ambassadeur d’Algérie à la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) lundi en milieu d’après –midi.
Le diplomate algérien, arrivé au Cameroun en mars dernier, poursuit sa tournée de prise de contact avec des acteurs majeurs de la vie sociale camerounaise.
Et dans son agenda, il a inscrit la Sopecam en bonne place. Merzak Bedjaoui a abordé avec Marie Claire Nnana, le directeur général de la Sopecam, des questions relatives à la situation de la coopération entre l’Algérie et le Cameroun, des sujets d’actualité et la nouvelle vision de développement que préconise l’Algérie.
Pour Merzak Bedjaoui « le Cameroun est un pays au fort potentiel sur plusieurs plans. Un pays qui a de fortes similitudes avec l’Algérie et un pays avec lequel il faut travailler ». D’une façon générale pour le diplomate algérien, son pays revient vers le continent.
Il est question de renforcer la coopération avec les pays africains. Et le Cameroun occupe une place privilégiée dans cet agenda. Le Cameroun et l’Algérie ont la même vision du développement.
A titre d’exemple, la question de l’eau et de l’énergie préoccupe pareillement Alger et Yaoundé. L’Algérie entend renforcer avec son partenaire camerounais, une coopération qui est déjà vieille de plusieurs années.
Pour fluidifier l’axe Alger-Yaoundé, dans quelques mois, la compagnie nationale aérienne Air Algérie va ouvrir une liaison vers le Cameroun. Les échanges commerciaux et culturels vont ainsi se densifier. Dans le même ordre d’idées, le quota des bourses offertes par le gouvernement algérien en faveur des étudiants camerounais va augmenter.
Par ailleurs, l’Algérie qui a, dans un passé récent, fait face à la menace terroriste est également prête à se tenir aux côtés du Cameroun dans la lutte qu’il mène contre la secte islamiste Boko Haram.
A ce propos, selon Merzak Bedjaoui, la contribution majeure de l’Algérie dans la résolution de la crise au Mali peut servir à terme, à réduire la menace Boko Haram, par l’effet des vases communicants.
Du reste, « il n’y a pas de développement sans paix », a souligné le diplomate algérien. Et le Cameroun peut compter sur l’Algérie pour œuvrer pour la paix et avancer sur le chemin du développement. Avant de prendre congé de son hôte, Madame le directeur général de la Sopecam l’a rassuré sur sa dispon.