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Actualités of Thursday, 9 May 2024

Source: www.camerounweb.com

C’est tombé : le gouvernement de Paul Biya prend une grande décision, tous les Camerounais en joie

Le gouvernement de Paul Biya Le gouvernement de Paul Biya

Le gouvernement camerounais a récemment levé l'interdiction de la vente d'huile de palme raffinée en vrac, une décision qui suscite des inquiétudes quant à la sécurité sanitaire des consommateurs. Cette huile, qui ne répond pas aux normes en vigueur au Cameroun, est souvent manipulée et conditionnée dans des emballages à la propreté douteuse, ce qui expose les consommateurs à des risques sanitaires.

Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, avait pourtant rappelé aux transformateurs d'huile de palme le caractère notif de ce produit et les règles en matière de sécurité sanitaire des aliments. « Dans le contexte actuel de manipulation des aliments, synonyme de la mise en danger de la vie des consommateurs, des instructions fermes ont été données par la haute hiérarchie, en vue du strict respect par tous les acteurs des règles en matière de sécurité sanitaire des aliments (…) Dans le cas spécifique de votre filière, se trouve particulièrement visée la question des huiles en vrac, dont la commercialisation, parce que porteuse de risques graves pour la santé des consommateurs, est interdite », avait-il écrit dans une récente correspondance.

Malgré ces mises en garde, le gouvernement a décidé d'autoriser la vente de cette huile en vrac, en invoquant une « tolérance administrative » et le soutien aux opérateurs de la filière huile de palme qui font face à des difficultés financières et commerciales. Cette décision est cependant présentée comme « partielle et exceptionnelle », puisqu'elle vise à fournir le « vrac » « exclusivement » à des entreprises telles que les boulangeries, les savonneries, les chocolateries… qui en sont les grands utilisateurs.

Cette autorisation de la vente d'huiles végétales de qualité douteuse soulève des questions sur la priorité accordée par le gouvernement à la sécurité sanitaire des consommateurs. Espérons que le « vrac » ne se retrouvera pas dans les marchés pour concurrencer les huiles végétales homologuées