Actualités of Monday, 18 May 2015

Source: Cameroon Tribune

Lutte contre Boko Haram: la part de l’IPD

L’Institut panafricain pour le développement envisage de créer des structures de formation dans le septentrion.

Le Conseil d’administration de l’Institut panafricain pour le développement (IPD) vient d’approuver l’idée. Celle d’apporter sa contribution afin de soutenir le gouvernement camerounais dans l’effort de guerre contre la secte Boko Haram.

« Nous allons créer des structures de formation pour le développement dans les zones où sévit Boko Haram. Notamment dans les localités où vivent les victimes de ses exactions. Ceci afin que les jeunes gens trouvent des moyens de s’y établir et retrouver encore espoir dans cette région ». Propos du Dr Theresia Elad, président du conseil d’administration de l’IPD, association internationale de droit suisse.

La PCA s’exprimait ainsi, vendredi 15 mai dernier, à sa sortie d’une audience d’une trentaine de minutes que venait de lui accorder le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), René Emmanuel Sadi, par ailleurs président du Comité interministériel du Comité Ad Hoc chargé de la gestion des dons des populations dans le cadre de la lutte contre Boko Haram.

Dr Theresia Elad était accompagnée d’un groupe de professeurs : François de Sales José Quenum, Emmanuel Kamdem et sept autres personnalités membre du conseil d’administration.

En fait, cette dizaine de personnes revenaient de Buea (dans le Sud-ouest), où elles ont pris part aux festivités du cinquantenaire de la création de l’IPD. L’association est créée en 1964. Jusqu’à présent, le siège de son secrétariat général est à Douala. Mais également il vient d’être transféré à Yaoundé.

Ainsi, après Buea, la délégation des dirigeants de l’IPD est venue à Yaoundé pour, entre autres, remercier les autorités camerounaises pour l’appui et l’accompagnement que le gouvernement ne cesse de leur apporter. Et pour visiter le site qui va abriter le nouveau siège du secrétariat général. La nouvelle place forte est un hub qui supervise cinq blocs régionaux.