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Actualités of Wednesday, 8 February 2023

Source: www.camerounweb.com

REVELATION : le plan caché de Modeste Mopa Fatoing après le FMI

Modeste Mopa Fatoing Modeste Mopa Fatoing

Il y a quelques jours, Paul Biya avait donné l’autorisation à Modeste Mopa Fatoing jusque-là, DGI de rejoindre le FMI pour une durée déterminée. Depuis ce départ, les supputations vont bon train. Jeune Afrique se demande si cette nouvelle parenthèse du FMI ne devrait ^pas permettre à celui dont la rigueur est célébrer de revenir plus fort au Cameroun. Pourquoi pas pour occuper un poste de responsabilité plus conséquent.

Si l’identification de nouvelles bases d’imposition, à l’instar de la taxe de séjour dans le secteur du tourisme ou celles sur les transferts d’argent ou les téléphones – cette dernière fut finalement remisée –, a fait débat dans l’opinion, la simplification et, surtout, la dématérialisation des procédures ayant conduit à l’immatriculation ou les déclarations en ligne et le télépaiement des impôts et taxes ont ravi les contribuables, tout en suscitant une grogne sourde dans les rangs de l’administration fiscale.
« Cela a permis de réduire autant que possible les contacts entre agents des impôts et contribuables avec les risques de corruption que cela induit, tout en augmentant et en sécurisant les recettes », souligne le conseil fiscal.

« À Washington, le Camerounais va pendant trois ans diriger le TADAT (Tax Administration Diagnostic Assessment Tool), le mécanisme d’évaluation des dispositifs fiscaux au sein du FMI, et en surplomb veiller sur le système camerounais qu’il a contribué à bâtir, notamment lorsqu’il était à la tête de la division de la législation de la direction générale des Impôts. Un autre détour à l’étranger pour mieux revenir ? Certains lui prédisent déjà un destin ministériel dans un Cameroun où, rien n’est acquis sous Paul Biya. », se demande Jeune Afrique.


« En dépit de la promesse de Modeste Mopa d’examiner les propositions patronales qui n’affectent pas la législation fiscale dans l’élaboration du budget 2023, « il n’a finalement tenu compte que de quelques propositions très marginales », regrette un conseill fiscal membre de l’organisation patronale.Qu’il est loin ce 16 janvier 2020 où le patron des patrons exigeait de Paul Biya la tête de l’inspecteur des impôts dans une missive retentissante, sur fond de contentieux fiscal à 60 milliards de F CFA avec la Société anonyme des boissons du Cameroun (Sabc, groupe Castel)… L’affaire avait pris une tournure politique telle qu’elle obligea Pierre Castel en personne à effectuer le déplacement de Yaoundé pour rencontrer Paul Biya. », a souligné Jeune Afrique.