Deux locales et quatre importées validées par l’Agence des normes et de la qualité (ANOR). La liste révélée lundi au cours d’un point de presse à Yaoundé.
Sur la vingtaine d’huiles végétales présentes sur le marché camerounais, seules six ont été certifiées conformes par l’Agence des normes et de la qualité (ANOR). Parmi elles, deux huiles végétales raffinées produites localement que sont « Azur » d’Azur S.A et « Mayor » de SCR Maya. Les quatre autres sont des produits importés notamment l’huile de soja « Jadida » de General business of Africa, l’huile de tournesol « Messidor », l’huile de soja « Jadida » de la Coppeq Sarl (initialement GBA) et l’huile de soja « Solior ».
Ces différentes huiles végétales ont reçu de l’Anor, un certificat de conformité à la norme NC 77 : 2002-03 portant sur les huiles végétales portant un nom spécifique, enrichies en vitamine A pour la période de janvier 2012 à avril 2015.
C’est au cours d’un point de presse lundi, que le directeur général de l’Anor, Charles Booto à Ngon a dévoilé la liste des huiles végétales reconnues conformes au Cameroun.
Occasion pour lui d’indiquer que : « La polémique sur les huiles végétales fait désormais partie du passé ». Ceci à la faveur d’une série de rencontres sectorielles organisées par la structure fin 2014 dans divers secteurs (agroalimentaire, gaz, eaux minérales…).
Il s’agissait d’exhorter les opérateurs des différents secteurs d’activités de se rapprocher de l’Anor pour la mise en conformité de leurs activités aux normes et règlements en vigueur au Cameroun. « J’avais prescrit de faire analyser un certain nombre d’huiles végétales vendues sur le territoire national. Parmi les producteurs locaux, seuls deux membres de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) se sont rapprochés de l’Anor et ont obtenu leurs certificats », a précisé le Dg.
Pour ce qui est des huiles végétales produites et commercialisées qui n’ont pas reçu de certificat de conformité, le Dg de l’Anor prévient : « Nous ne pouvons pas répondre de la qualité de ces huiles. Le ministère du Commerce va se charger de faire sortir du marché les produits sans certificat de conformité».
Et de garantir qu’à l’avenir, le travail de conformité des produits importés sera fera au niveau du port de Douala, avant l’arrivée sur le marché, en collaboration avec la Douane.