Actualités of Monday, 20 April 2015

Source: Cameroon Journal

Cameroonian journalist escapes South Africa’s Xenophobic attack

Solomon Amabo, journaliste Camerounais installé depuis l’année dernière en Afrique du Sud, a failli passer de vie à trépas dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 avril 2015.

A en croire notre confrère, son domicile a été attaqué par des Sud-Africains xénophobes. «Nous allons vous tuer ! Etrangers ; Etrangers, Ouvrez la porte».

Les assaillants, selon notre compatriote, ont ainsi menacé avant de donner l’assaut sur sa maison. «Pourquoi voulez-vous me tuer? Nous pouvons négocier. Nous sommes frères, nous sommes des africains… » a réagi Solomon Amabo. Une supplication qui est tombée dans les oreilles des sourds car, selon la victime qui raconte l’histoire sur sa page facebook, les assaillants ont tenté en vain de s’introduire dans son domicile. «Ma première porte en fer a été brisée.

Pendant qu’ils essayaient de briser la seconde porte, mes voisins ont alerté la police pendant ce temps je cherchais à m’échapper par la fenêtre ».

Heureusement pour Salomon Amabo que les forces de l’ordre sont intervenus à temps, mettant en déroute les agresseurs qui blessent et tuent depuis trois semaines, les Etrangers noirs installés au pays de Nelson Mandela. «Je dis merci à la police qui est intervenue à temps, je dis merci à Dieu et à tous ceux qui se sont mobilisés pour me sauver la vie » a déclaré Salomon Amabo avant de tenter de rassurer ses proches. « S'il vous plaît pas de panique. Pas de panique. Juste prier pour nous et notre mère l'Afrique ! ».

A en croire des sources en Afrique du Sud, Solomon Amabo n’est pas le seul Camerounais, victime des violences xénophobes qui ont court en ce moment en Afrique du Sud. Des sources non officielles ont dénombré pour l’instant, une vingtaine parmi les quelques 6000 immigrés victimes de la chasse aux Étrangers noirs africains.

L’on accuse le Roi Zoulou, l’une des autorités traditionnelles Sud-africaines les plus influentes, d’être à l’origine de cette chasse aux étrangers car, la veille du déclenchement de cette spirale de violences, il avait solennellement demandé aux étrangers de rentrer chez eux.