Actualités of Thursday, 11 June 2015

Source: koaci.com

Qu'ils cessent de juger le chef de notre nation - Tchiroma

Issa Tchiroma Bakary Issa Tchiroma Bakary

Issa Tchiroma Bakary, le ministre camerounais de la Communication (Mincom), a réagi à l’arrêt rendu par la Cour suprême,-ayant confirmé la condamnation à 25 ans de prison ferme de Lydienne Yen Eyoum-, suivi de l’avis formulé par le groupe de travail du Haut-commissariat de l’Onu, sur la « détention arbitraire » de l’avocate française d’origine camerounaise.

Le membre du gouvernement camerounais a souligné que le procès de l’avocate française d’origine camerounaise, s’était déroulé de manière équitable et impartiale, au regard de ce que, la constitution du Cameroun, consacre, la séparation des pouvoirs.

«Le gouvernement s’interdit de quelque manière que ce soit une immixtion qui concerne le pouvoir judiciaire au nom de la séparation des pouvoirs, voulue par notre constitution. Le pouvoir judiciaire étant indépendant du pouvoir exécutif. Il va s’en dire que j’aurai beaucoup de peine à émettre un jugement de valeur même une appréciation quant au verdict que la cour suprême en toute liberté a rendu », va faire valoir Issa Tchiroma Bakary devant les journalistes de la Crtv, le médium à capitaux publics.

Le gouvernement indique, qu’il fait tout pour rester, « à l’écart de tout ce qui concerne le pouvoir judiciaire ».

Sur la position du groupe de travail, Issa Tchiroma a rappelé, aux autorités consulaires, que ce procès a été conduit dans les règles de l’art, que «la justice s’est appuyée sur le code de procédure pénale. Tout au long de ce procès, le code de procédure pénal a été respecté de bout en bout. Je mets quiconque au défi de prouver qu’il y a une faille dans le respect ou dans l’application du Code de procédure pénale ou du code pénal de notre nation », va-t-il ajouter.

« Il faut donc qu’ils cessent de faire un procès à notre code pénal, qu’ils cessent de procéder à des accusations diffamatoires, attentatoires à l’honneur de notre gouvernement, de notre pays, et du chef de notre nation, désormais nous serons suffisamment regardant, exigeants. Sur toute chose qui a tendance à caresser à rebrousse poils, porter atteinte à notre dignité, à notre fierté de manière générale », conclura le porte-parole du gouvernement Yang Philémon II, en évoquant au passage, le sentiment anti-français qui a souvent été perçu, à travers le Cameroun.