Infos Sports of Sunday, 20 September 2015

Source: camfoot.com

Si les gens font du droit, nous pouvons aussi en faire - Joseph Owona

Joseph Owona Joseph Owona

Le président du Comité de normalisation de la Fécafoot est serein. « Nous avons correctement fait notre travail, suivant les règles et du Statut général, et de la loi électorale, et de la loi de 2011 », dixit Joseph Owona. A l’entendre, il n’y a aucune raison de penser que le processus électoral actuel subisse encore une interruption.

La Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) et le Tribunal arbitral du sport (TAS) ne devraient pas facilement débouter la Fécafoot dans les affaires qui la concernent.

La première décision attendue par la Fécafoot, est celle de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC, dans l’une des affaires opposant le Comité de normalisation à Abdouraman Hamadou. Le dernier a attaqué les textes adoptés lors de l’Assemblée générale du 05 août dernier notamment, l’article 23 alinéa b qu’il juge non conforme aux dispositions de la loi du 15 juillet 2011 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives au Cameroun.

« C’est le droit de monsieur Abdouraman d’être à la Chambre de conciliation et d’arbitrage, et d’être au Tribunal arbitral du sport. Ce sera également peut-être un jour l’occasion pour la Fécafoot de le faire, mais je ne veux pas en juger », remarque Joseph Owona.

J. Owona : « le Comité n’était pas électeur »

Or, et si la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC venait à annuler le processus électoral en cours ? La Fécafoot devrait pouvoir répliquer. « Si les gens font du droit, je crois que nous pouvons aussi en faire. Je sais ce qu’on dit souvent des agrégés, mais je dois vous rappeler que c’est leur métier de faire le droit. Dans ce Comité, il y a des gens qui ont fait quinze ans comme spécialistes du droit sportif au ministère des Sports. On continuera à faire du droit », prévient Joseph Owona qui continu de penser que le problème se trouve ailleurs que dans les textes.

« Croyez-vous vraiment qu’il s’agit d’un problème de droit ? Je ne crois pas. C’est un problème d’acte souverain du peuple sportif camerounais. Durant les élections qui viennent d’avoir lieu, tout le monde a vu que c’est ce peuple sportif qui s’est prononcé. Le Comité de normalisation n’était pas électeur », rappelle-t-il.