Infos Business of Wednesday, 7 October 2015

Source: investiraucameroun.com

Attijariwafa veut conquérir le marché du transfert d’argent en Afrique centrale

Wafacash Wafacash

Le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a créé, le 14 septembre 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, une filiale de sa société de transfert d’argent Wafacash, qui couvrira toute l’Afrique centrale, apprend-on dans une annonce légale publiée le 5 octobre 2015.

Société anonyme au capital de 2 milliards de francs Cfa, Wafacash Central Africa a pour directeur général Mehdi Khandid, qui sera secondé par une DGA de nationalité camerounaise, en la personne de Solange Dorothée Kotock Mpote épouse Yana Ntamack.

Parmi les administrateurs de ce nouvel arrivant sur le marché du transfert d’argent au Cameroun, l’on découvre Jamal Ahizoune, ancien DG de SCB Cameroun, la filiale locale d’Attijariwafa Bank, récemment rappelé au siège du groupe bancaire à Casablanca.

Créé en 1991, Wafacash, qui gère les marques Western Union et Money Gram, est l’actuel leader du marché des transferts internationaux au Maroc. Depuis le mois de novembre 2012, Wafacash a pris la décision stratégique de commercialiser des produits Inwi, le 3ème opérateur télécoms du Maroc, dont les abonnés peuvent directement recharger leurs mobiles dans les agences Wafacash.

Cette société arrive sur un marché camerounais du transfert d’argent sur lequel les leaders mondiaux que sont Western Union et Money Gram font désormais face à la concurrence du leader des transferts domestiques, la société à capitaux camerounais Express Union en l’occurrence, qui s’est également lancée avec bonheur dans le segment des transferts internationaux (notamment sur les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest) avec des tarifs très compétitifs.

Cependant, afin de préserver ses arrières sur ce marché de plus en plus concurrentiel, Wafacash Central Africa s’est doté d’un champ d’action bien plus étendu. Il va du simple transfert d’argent à «la mise en œuvre et la maintenance des guichets automatiques», en passant par «l’exercice de l’activité de change manuel ; la gestion, l’administration, la direction, la mise en œuvre et le contrôle pour son compte personnel ou pour le compte de tiers, de tous les moyens informatiques et électroniques pour automatiser et faciliter les transactions financières, etc.»