Les localités d’Edéa et de Dibombari, dans la région du Littoral ; Muyuka, dans le Sud-Ouest ; et Obala, dans le Centre, abriteront des unités de transformation de manioc.
Deux autres sites restent à identifier dans les régions du Sud et de l’Est du pays, pour ces mêmes investissements, qui seront réalisés dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma) au Cameroun, financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la Banque mondiale.
L’information est révélée par un avis d’appel à manifestation d’intérêt, que vient de lancer le Coordonnateur du Pidma, Thomas Ngue Bissa, en vue du recrutement d’un consultant devant réaliser les études de faisabilité de ces différents projets.
Ces usines de transformation du manioc tourneront certainement grâce à la matière première produite dans le cadre du Pidma lui-même, qui est un programme visant à intensifier la production du manioc, du maïs et du sorgho au Cameroun, afin d’approvisionner les industries agro-alimentaires.
Pour rappel, une unité de transformation de manioc a été construite dans la ville de Sangmélima (Sotramas) depuis 2013, mais n’a jusqu’ici pas été mise en service à cause de l’absence de la matière première, dont la Sotramas ambitionne de transformer 120 tonnes en amidon chaque jour.
Selon les estimations officielles, au cours des 5 prochaines années, il faut planter 4000 hectares de manioc dans les environs de la ville de Sangmélima, qui abrite cette usine, afin que la Sotramas puisse tourner à plein régime et ne subisse pas les affres du déficit de production du manioc actuellement observé au Cameroun