Entre autres annonces de la conférence de presse mercredi, le film du Mauritanien Abderrahmane Sissako lancera le festival.
La 19e édition des Ecrans Noirs s’éclaircit. Mercredi dernier au cours d’une conférence de presse à Yaoundé, Bassek ba Kobhio, délégué général du festival et son équipe, ont dévoilé la sélection officielle et le programme des films.
La grande nouvelle, c’est la projection en ouverture du film phénomène « Timbuktu », d’Abderrahmane Sissako. Le réalisateur mauritanien revient au Cameroun 18 ans après, avec son film événement aux sept Césars, également récompensé de plusieurs prix au dernier Fespaco à Ouagadougou. Si l’on sait tout de l’ouverture le 18 juillet, les détails de la clôture le 25 juillet n’ont pas été dévoiles. « L’amour en bonus », de l’Ivoirien Jacques Trabi est le film au revoir de cette édition.
De la résistance face aux djihadistes pour ouvrir et de l’amour pour conclure. C’est donc cela le filigrane des Ecrans noirs 2015, avec pour thème : « Numérique et exigence de formation ». La sélection officielle n’a plus de secret pour personne. Le cinéma camerounais a la part belle, avec ses propres compétitions et prix, dont l’Ecran du Film camerounais.
Selon Bassek ba Kobhio, « puisque l’entrée est désormais payante, 10% de la recette sera reversé au réalisateur ou au producteur camerounais du film projeté ». En tout, 25 longs métrages, 19 documentaires et 38 courts métrages en compétition internationales et locales.
La maîtresse de cérémonie est l’actrice tunisienne, Sana Ezzine. Les 20 membres des quatre jurys ont été présentés. Spécificité cette année, des artistes musiciens comme Grace Decca et Sanzy Viany font partie des jurys. Les présidents eux sont connus.
Ce sont : Ambroise Mbia pour les longs-métrages internationaux, Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso) pour les longs-métrages du Cameroun, Rasmane Ouedraogo (Burkina Faso) pour les documentaires et courts métrages internationaux ; et enfin Claudia Yoka (Congo Brazzaville) pour les documentaires et courts-métrages du Cameroun.