C’est à l’occasion d’une session de formation qui s’achève vendredi à Yaoundé.

Des cadres en service au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) ne sont pas toujours au parfum de certains rouages de l’administration.

A ce sujet, certains avouent d’ailleurs ne pas maîtriser le circuit d’un dossier administratif. « Très souvent, c’est chacun qui reste centrer sur son poste de travail sans avoir la curiosité de s’intéresser à ce qui se passe dans une autre direction.

Résultat, un dossier qui pourrait passer comme une lettre à la poste tarde à aboutir parce qu’on ne l’a pas déposé à la bonne porte. Conséquence, il faut reprendre le processus au départ », confie un personnel.

C’est donc pour pallier ces lacunes que le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des Ordres académiques, a présidé la session de formation sur le renforcement des capacités de son personnel en matière de techniques et méthodes de travail administratif.

Il les a d’ailleurs invités à la bonne maîtrise des modules de formation afin de disposer d’un savoir-faire sans faille dans la transmission de différents dossiers.

Pendant trois jours, les cadres ont pu faire la distinction entre les dossiers sensibles qui peuvent être enregistrés au courrier confidentiel et les dossiers ordinaires dont l’enregistrement se fait au courrier central.

A cela, se sont ajoutées les précautions à prendre pour garantir la traçabilité des dossiers. « Si un même dossier est coté à deux services ou à deux responsables distincts, ils le traiteront ensemble à la diligence du responsable ou du service cité en premier sur l’original, si les deux y sont cités.

Sinon chacun le traitera de son côté et le retournera à celui qui le lui a confié, la responsabilité majeure incombant à celui qui a reçu l’original », a expliqué Edouard Oum, ancien secrétaire permanent à la Réforme administrative et formateur. C’est par la confection du rapport général que s’achève la formation vendredi.