D’après des sources bien renseignées, ils envisagent s’attaquer à cette région si les populations ne coopèrent pas avec eux.
L’alerte a été lancée par une dame à travers un enregistrement audio en langue Yemba, parlée dans la plupart des groupements de la Menoua dans la région de l’Ouest. Cette dernière parle d’une « attaque » des sécessionnistes perpétrée par un groupe armé se présentant comme des adeptes de la sécession.
C’était au cours d’une cérémonie funéraire dans un village de la localité de Fongo-Tongo il y a quelques jours. A en croire son récit, ces «sécessionnistes» se seraient mis à tirer en l’air alors que la cérémonie se déroulait, créant ainsi la panique au sein des populations.
Dans sa parution du mardi 27 novembre 2018, La Nouvelle Expression rapporte que certains natifs de cette localité n’infirment pas cette information et soulignent que cet incident s’est déroulé dans un village du Lebialem dans le Sud-Ouest.
« L’incident ne s’est pas produit à Fongo-Tongo mais dans le Sud-ouest même, non loin de cette localité », soutient la source. Et de poursuivre tout de même que les crépitements réguliers des armes à feu dans le Lebialem ont provoqué la peur et l’insomnie chez les populations vivant à la lisière des deux régions.
Par ailleurs, certaines sources rapportent que les sécessionnistes seraient passés à Fongo-Tongo et auraient menacé d’attaquer les populations, si elles ne leur fournissaient pas les renseignements qui leur permettraient d’échapper aux assauts des forces de l’ordre, peut-on lire dans le journal. Des informations bien que non confirmées, sont prises au sérieux par les autorités de la région de l’Ouest.
Pour ne pas être surpris par des attaques inopinées, une ceinture de sécurité a été déployée le 24 mars dernier le long de la frontière entre l’Ouest et le Sud-ouest.
Une initiative du Gouverneur Awa Fonka Augustine, qui semble autant faire ce peu, rassurer les populations. Même si le doute persiste quant au rôle réel de certaines personnes venues du Sud-ouest, généralement suspectées d’être celles pouvant fournir des informations aux rebelles.