La réponse à la demande d’explication à lui adressée par le président du Comité de Normalisation fait des gorges chaudes.

On assiste à un véritable pugilat depuis quelques temps à la Fécafoot entre le président du comité de normalisation et le Daf de cette structure. Les deux hommes ne se regardent plus en photo.

Le divorce

L’idylle entre Me Dieudonné Happi et Abega Nguini n’aura finalement duré que le temps d’une fleur. Le bateau qui à dire vrai ne pouvait arriver à son bord a fini par faire naufrage. Les habitués des couloirs de la tour tourmentée de Tsinga disent que Me Happi ne s’accommodait pas assez de la compagnie de son encombrant collaborateur et selon quelques indiscrétions, l’avocat de Ma- roua cherchait en vain un moyen pour se débarrasser de son Directeur administratif et financier. Il va donc profiter des rumeurs de certains personnels de la Fécafoot pour déclarer une guerre sans merci contre ce collaborateur qui en sait un peu trop. Les hostilités vont commencer sous la forme d’une de- mande d’explication aux allures d’une demande d’éclaircissement.

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Cet «obus» lancé par Me Dieudonné Happi dans le camp adverse comporte quatre ingrédients chargés de neutraliser Abega Nguini et son protecteur Tombi à Roko. Il est question pour le Daf de répondre à quatre chefs d’accusation ; «irrégularités liées aux paiements à la caisse du siège», «irrégularités liées à la mise en œuvre des contrats», «absence de pièces justificatives des paiements bancaires au titre des virements et des chèques» enfin «absence des dossiers administratifs et fiscaux des entreprises prestataires de services intervenant dans le pro- jet de construction de 04 stades».

La riposte

En guise de réponse à la lettre d’explication de son chef, Abega Nguini a sorti des «missiles patriotes» pour annuler et neutraliser les forces adverses. C’est un vrai cours de droit que le Daf a dispensé à son patron. Le volumineux dossier qu’il a monté avec maestria, annule tout le mensonge semé à tout vent depuis quelque temps et qui s’est rependu comme une trainée de poudre. On sait désormais que Tombi A Roko Sidiki n’a pas falsifié des documents comptables. Seule fausse note, une erreur de date portée sur un document, une lettre de notification qui sur le plan comptable ne représente rien du tout. On sait aussi désormais que Tombi n’a pas signé des documents, ni passé des marchés après sa déchéance encore moins autorisé des décaissements après l’installation du comité de normalisation.

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A la lumière des documents comptables fournis par Abega Nguini, il en ressort que tout ceci ne consistait qu’à ternir l’image de Tombi et son équipe. Me Happi a fait croire à l’opinion publique que c’est Tombi qui a signé le dernier chèque à l’entreprise SAE international alors qu’il n’était plus à la fécafoot. Il n’en est rien. Sur les deux chèques dont votre journal en a reçu co- pies, le lecteur saura qui de Tombi ou de Me Happi a posé sa signature sur le second chèque.