Expulsé du Cameroun pour faux et usage de faux et pour immigration clandestine, l’écrivain et activiste Patrice Nganang dans une interview accordée au Quatrième Pouvoir, un média privé de la place est revenu sur sa détention à Yaoundé.

Dans son récit donc sur son court séjour passé au cachot, Patrice Nganang tout en expliquant ses conditions de détentions a laissé entendre que les prisonniers camerounais ont des téléphones androïdes et qu’ils sont toujours scotchés aux réseaux sociaux.

Une information qui nous renseigne encore plus sur les conditions de détention des prisonniers au Cameroun. A l’instar des conditions d’hygiène et de vie qui sont souvent déplorées par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, l’on apprend que ces prisonniers ont un privilège, celui de se servir de leurs téléphones portables.

Une situation qui visiblement n’a pas du tout inquiété Patrice Nganang, considérant que c’est un outil de l’heure et indispensable.

Pour lui, les réseaux sociaux ont un impact sur l’être et son environnement et les gouvernements conscients de cela coupent internet comme ça été le cas dans la partie anglophone.

Patrice Nganang lors de son intervention a expliqué que ces prisonniers cherchaient toujours à s’informer et se connectaient avec leurs androïdes pour avoir les nouvelles.

En parallèle avec la politique, il explique que les politiques surtout l’opposition devrait s’en servir pour impacter leur électorat.

Pour lui, le numérique est moyen pour atteindre certaines fins en politique.