Alors qu’il est actuellement à Londres dans le cadre de la préparation de sa campagne pour la présidentielle d’octobre 2018, Akere Muna vent de voir enclenché une procédure judicaire contre sa personne.
Ceci est l’œuvre de sa sœur Tutu Muna pur une histoire d’héritage. Notons que la sœur d’Akere Muna souhaite qu’n revoit le partage de l’héritage.
Ci-dessous l’intégralité de l’article de Jeune Afrique sur cette affaire
En février, Ama Tutu Muna, ex-ministre des Arts et de la Culture, par ail¬ leurs proche de Laurent Esso, le garde des Sceaux, a assigné en justice ses deux frères: Akere Muna, candidat à la présidentielle d'octobre, et Bernard Muna. Leur reprochant la gestion de l'héritage de leur père, Salomon Tandeng Muna, elle réclame un partage des biens et sa nomination en tant que coadministratrice de cette succession, aux côtés d'Akere. Ce dernier n'y est pas opposé. « Elle est dans son droit. Ce partage n'a jamais été fait en raison d'un contentieux fiscal, en cours de règlement, explique l'ancien bâtonnier à JA. Mais la famille aurait préféré qu'il bénéficie aux petits-enfants.»
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À la mort de leur père, en 2002, les enfants Muna avaient désigné leur aîné, Daniel, comme administrateur unique de la succession. Selon eux, tous les héritiers étaient réunis pour signer le jugement d'hérédité, ce que conteste aujourd'hui Ama Tutu Muna. La nomination de Daniel a ensuite été entérinée, en août 2002, par un tribunal de Douala et notifiée à chacun, sans être contestée. En 2009, à la suite du décès de Daniel, Akere Muna a été désigné administrateur unique. Sa sœur n'avait, dit-il, jamais protesté jusqu'à ce mois de février, date à laquelle il a été informé de sa démarche.
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