Les entreprises opérant dans ces filières entendent fournir la grille tarifaire homologuée de leurs produits.
Mercredi 10 janvier 2018, le ministre du Commerce, Luc Magloire Atangana a rencontré des responsables des principales entreprises brassicoles en activité au Cameroun. Il en est ressorti que les concernés devront publier à partir du 11 janvier, « un communiqué de presse pour rassurer les consommateurs qu’aucune augmentation des prix n’a été faite et n’est prévue en 2018 », peut-on lire dans le quotidien Infomatin du jeudi 11 janvier 2018. En effet, les entreprises opérant dans cette filière devrait incéssament fournir la grille tarifaire homologuée de leurs produits.
En effet, au cours du mois de décembre dernier, il a été observé une hausse des prix des boissons gazeuses dans plusieurs surfaces de distribution. A titre d’exemple, les jus contenus dans les bouteilles en plastique sont passés de 500 à 600 FCFA. Pour les tenanciers des débits de boisson, cette augmentation est une réaction des distributeurs suite à la publication dans la loi des Finances 2018, d’une mesure visant à étendre à tous les emballages non retournables le champ d’assises spécifique sur les emballages son retournables des produits liquides.
Une attitude que condamne les responsables du ministère du Commerce, qui soulignent que m’élargissement de l’assiette fiscale ne devrait aucunement entrainer une augmentation des prix sur le marché, rapporte le quotidien.
Par ailleurs, pour ce qui est la filière halieutique, le MINCOMMERCE a saisi le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, pour qu’il prenne des mesures devant permettre aux banques de diligenter les opérations de transfert d’argent dans ce secteur d’activité. Et pour cause, les importateurs de poisson se trouvent en effet confrontés depuis plusieurs semaines, aux difficultés d’importation. A l’origine, leur incapacité à payer leurs fournisseurs, du fait des retards dans les transferts de fonds et du renchérissement des coûts de transfert. Cette situation a eu pour conséquence l’absence de certaines espèces de poissons et une légère augmentation des prix.