Dans une interview accordée au quotidien public Cameroon tribune, ce 28 mars, le ministre en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, explique ce que gagne le Cameroun en adhérant, le 21 mars à Kigali (Rwanda), à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).
« Imaginez un seul instant ce que représente un marché de 1,2 milliard de consommateurs, ouvert, sans entraves ni contingences tarifaires et quantitatives pour nos créateurs de richesses, nos agriculteurs et nos industriels. », se réjouit le ministre du Commerce.
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Toujours selon le membre du gouvernement, c’est une aubaine à condition que le Cameroun sache la saisir. Pour ce faire, le pays doit se mettre résolument au travail pour produire et être à même de satisfaire, qualitativement et quantitativement, un marché d’une telle importance, le troisième en rang, au niveau mondial, après la Chine et l’Inde.
Luc Magloire Mbarga Atangana rassure sur le label Cameroun, pour ce qui est de certains produits comme le café, le thé, la banane, le poivre, les huiles raffinées, le savon, les produits brassicoles, le ciment, la tôle de couverture, et d’autres produits manufacturés et semi-finis.
« La Zone de libre-échange continentale, parce qu'elle constitue une assurance d'un marché vaste, est de nature à accentuer et à accélérer le processus d'industrialisation de notre économie et à attirer dans notre pays, au regard de notre potentiel, un flux important d'investissements directs étrangers, à la recherche des opportunités de marché.», conclut M. Mbarga Atangana.
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Pour rappel, avec un marché de 1,2 milliard de personnes, la Zleca représente un produit intérieur brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars dans l’ensemble des 55 Etats membres de l’Union africaine.
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