Ces derniers jours, de folles rumeurs ont couru au sujet du barrage de retenue de Lom Pangar. Certains n’ont pas hésité à annoncer des lendemains difficiles pour ce fleuron de la coopération sino-camerounaise. Quelle est la réalité sur le terrain ? A Lom Pangar, c’est le train-train quotidien. Et ceci depuis la mise en eau définitive, intervenue en septembre 2016.
Au niveau du pont, l’équipe d’exploitants veille au grain. Le chef de barrage, M. Djeugoue, ne badine pas avec les consignes de sécurité. Il faut montrer patte blanche pour visiter les installations techniques du gigantesque ouvrage.
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« Tout se passe selon les règles de l’art. L’entretien est bien assuré. Les turbines tournent bien. Il n’y a pas de rupture de stocks de gasoil depuis la mise en eau du barrage », rassure le responsable. Au niveau de la base vie, on a la tête à l’ouvrage. Personne ne se laisse distraire par les visiteurs.
« Il n’y a pas eu d’arrêt de travail. On bosse sans relâche », indique Ibrahima Haman Tizi, chef de service de la communication et des relations publiques à EDC. Par ailleurs, les travaux de l’usine de pied de 30 mégawatts destinés à ravitailler plus de 1000 localités de la région de l’Est ont commencé. Les équipes sont à pied d’œuvre.
L’équipe de Electricity Development Corporation, dépêchée sur le terrain il y a quelques jours, a apprécié les différents compartiments de ce barrage, réalisé grâce à la coopération sino-camerounaise. « Le barrage de Lom Pangar fonctionne normalement.
La régulation du débit d’eau sur le fleuve Sanaga est satisfaisante », confirme M. Djeugoue. Au terme de cette descente, le directeur général de EDC, Théodore Nsangou, parle du fonctionnement de ce barrage, de son apport à la réduction des délestages, des économies de gasoil réalisées par Eneo….