«Ces attaques coordonnées ont ciblé des forces de sécurité chargées de protéger des établissements scolaires et d’assurer la sécurité des personnes et des biens, notamment en prévenant, par des contrôles, les actes des terroristes qui tentent d’imposer anti démocratiquement aux populations le respect du mot d’ordre obscurantiste de boycott de l’école» écrit le Professeur James Mouangue Kobila, le Vice-président de la CNDHL.
Depuis le déclenchement de la crise dite anglophone il y a 13 mois dans les Régions du Sud-Ouest et de Nord-Ouest, le Gouvernement a pour la toute première fois, compté les morts dans les rangs des forces de défense et de sécurité. Au total cinq pour la seule semaine du 06 au 12 novembre 2017. Assez pour faire sortir de ses gonds, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL).
Un des Gendarmes assassinés
Dans un communiqué de presse signé par son Vice-président le Professeur James Mouangue Kobila et publié hier samedi 11 novembre 2017, la CNDHL condamne sans ambages, la tuerie des hommes en tenue cette semaine dans la Région du Nord-Ouest. Des crimes qui, selon la CNDHL, portent atteinte au droit à la vie et à l’intégrité physique des éléments des forces de sécurité nationale.
« La CNDHL salue particulièrement la mémoire de ces héros des droits de l’homme, tombés au champ d’honneur de la noble cause de l’éducation, de la protection des libertés et du droit de propriété, qui participent des devoirs impérieux de l’Etat » écrit le Professeur James MOuangue Kobila.