• L'armée camerounaise a collaboré avec celle du Nigéria dans le cadre d'une opération

• L'opération a permis de neutraliser 100 combattants de Bokoharam

• Au moins 10 commandants du mouvement terroriste ont été également tués


La rédaction de CamerounWeb a appris de sources sécuritaires, que l'armée camerounaise et celle du Nigéria ont mis en place une Force opérationnelle interarmées multinationale qui a permis de neutraliser plusieurs djihadistes de Boko Haram dans la région du lac Tchad.

Une force militaire conjointe du Nigeria, du Niger et du Cameroun a déclaré dimanche avoir tué plus de 100 insurgés islamistes, dont 10 commandants, au cours des dernières semaines, alors qu'elle intensifie une offensive terrestre et aérienne dans la région du lac Tchad.

Les combattants de Boko Haram et son groupe dissident État islamique de la province de l'Afrique de l'Ouest (ISWAP) ont combattu pendant plus d'une décennie l'armée nigériane dans un conflit qui a aspiré les États voisins.

Le porte-parole de la Force opérationnelle interarmées multinationale, le colonel Muhammad Dole, a déclaré que les troupes s'étaient aventurées profondément dans les enclaves contrôlées par les insurgés dans la région du lac Tchad et avaient récupéré plusieurs armes, de la nourriture et des drogues illicites.

« Au cours de la période de cette opération, plus d'une centaine de terroristes ont été neutralisés, dont plus de 10 hauts commandants.
À la suite de frappes aériennes mortelles motivées par le renseignement dans les îles du lac Tchad par les forces aériennes combinées », a déclaré Dole.

Dole n'a pas précisé la période couverte par l'opération ni le nombre de soldats tués, mais a déclaré que 18 soldats avaient été blessés par des engins explosifs improvisés posés par des insurgés en retraite.

L'insurrection islamiste est concentrée dans le nord-est du Nigéria et a fait des milliers de morts tout en chassant des millions de personnes de leurs foyers vers des camps de personnes déplacées à l'intérieur du pays.
Le Nigeria a reçu un coup de pouce après que les États-Unis ont approuvé la semaine dernière une vente d'armes de près d'un milliard de dollars. Les législateurs américains avaient suspendu l'accord en raison de préoccupations concernant d'éventuelles violations des droits de l'homme par le gouvernement nigérian.