Actualités of Wednesday, 31 August 2022

Source: www.camerounweb.com

100 mois d’arriérés de salaire : top 3 des journaux mauvais payeurs du Cameroun

Knwebo alerte l'opinion Knwebo alerte l'opinion

Plusieurs maisons de presse traitent mal leurs journalistes au Cameroun. Si certains ont juste quelques mois d’arriérés certains ont des années de salaires impayés en attente. A l’approche de la rentrée scolaire, l’ancien président du syndicat des journalistes du Cameroun Denis Nkwebo appelle les organes de presse à payer les salaires des journalistes.

Le commissaire à la Commission des Droits de l'homme du Cameroun (CDHC) évoque particulièrement le cas de trois journaux. « Le Jour, Le Messager et Mutations doivent payer au moins un mois de salaire à leurs journalistes. On ne peut pas cultiver la critique facile et maintenir des employés en esclavage. Plus de 100 mois d'arriérés de salaires !La rentrée scolaire c'est lundi prochain », écrit le journaliste.

FECAFOOT

Denis Nkwebo évoque également sur son compte Twitter, les sujets qui font l’actualité au Cameroun. Selon lui, la Fédération camerounaise de football est libre de revoir ses statuts comme bon lui semble.

« Ces ONG et associations locales qui critiquent le gouvernement au Cameroun n'ont pas changé leurs propres dirigeants depuis plus de 15 ans. L'alternance c'est les autres ! (…) Tout pays, toute association, toute organisation peut changer sa constitution, à condition de s'appuyer sur des fondements légaux », écrit-il.

Nourane Foster

Malgré les tentatives de Nourane Foster de faire croire à l’opinion que ses produits sont sans danger pour la santé humaine, Denis Nkwebo se soutient le ministre de la santé Manaouda Malachie qui a pris des mesures fermes interdisant l’importation et la commercialisation de certains produits décapants.

Le journaliste remet lui aussi en cause les études menés sur les produits de Nourane Foster dans un laboratoire camerounais. « Non à la dépigmentation ! Non au djangsang! Les documents et toutes les analyses biaisés ne remplaceront jamais les autorisations que seul le Minsanté délivre. Il faut arrêter la communication de mauvais goût. La santé des citoyens camerounais n'a pas de prix », écrit-il.