Actualités of Monday, 18 October 2021

Source: L'expression Hedomadaire N° 080

105 familles dans la rue à Nyété, un cadre de Hévécam accusé

Des travailleurs (illustration) Des travailleurs (illustration)

Des pères de famille, qui disent encadrer près de 3000 personnes, agents de Sécurité à Ocean Security, sont aux abois. Ils pointent un doigt accusateur sur le Chef Sécurité d’Hévécam, qui aurait abattu Ocean Security en plein vol, parce que disent-ils, ses exigences de prébendes n’ont pas été réglées par leur entreprise qui s’est vue rompre brutalement rompre le contrat.

Ces agents de sécurité qui vomissent le feu, présentent des documents compromettants à l’encontre de ce Responsable qu’ils accusent de tous les noms d’oiseaux. Ils se sont réunis ce weekend pour écrire une lettre de dénonciation au Directeur Général de la Société Citoyenne Hévécam, pour qu’il ait le cœur souple à leurs souffrances.

« Ce Type est venu nous débarquer de la façon la plus humiliante de nos postes de travail, sans aucune explication. Il nous a pourchassé jusqu’à nos domiciles pour nous mettre dehors, alors que nos femmes y vendent des beignets et bouillie pour envoyer nos enfants à l’école. J’ai mes champs à côté et je vis de cela depuis que la guerre a déclenché chez moi à Bamenda. Dites-moi quoi faire? Je suis fini. Ma femme et mes enfants nous sommes dans la rue».

Le récit que fait cet agent de sécurité a laissé couler les larmes aux responsables des droits de l’homme qui leur ont donné un cadre pour s’abriter à Kribi. Le collectif de ces agents de sécurité de Ocean Security, racontent avec forces documents, un récit qui laisse entrevoir des présumées indélicatesses comportementaux de celui qu’ils pointent du doigt comme leur bourreau. Ces infortunés disent avoir des photocopies de demandes d’argent de leur Malfaiteur au DG, et qu’ils sont prêt à se défendre partout avec ces papiers signés de sa main.

Dans leur réquisitoire plein d’émotion, les agents de sécurité d’Océan Security affirment que ‘’Ni nous-mêmes, ni notre Société n’a pas de problème avec la Société Citoyenne Hévécam, qui nous a accueilli sans aucune plainte depuis près de 20 ans. Mais Hevecam a été induit en erreur par ce Responsable de Sécurité qui a liquidé la vie de 3000 personnes au profit de son ventre».

Hévécam S. A est en effet une entreprise citoyenne, certifiée ISO et HSE. La politique managériale du nouveau Directeur Général Benoît Snoeck est même très appréciée de ses collaborateurs et du public. Car, avec la crise du Covid19 et la crise mondiale du caoutchouc, le nouveau Patron d’Hévécam S. A n’a pas voulu mettre directement le personnel à la porte. Par le Dialogue Social dont on témoigne qu’il est le champion, le DG Benoît Snoeck a demandé des départs volontaires, avec des conditions très favorables aux travailleurs qui acceptent partir à l’amiable. Les Agents de Sécurité, qui reconnaissent ne pas faire partie du personnel Hévécam, pour la plupart, ont passé plus de 19 ans de leur existence au sein de cette entreprise. Leurs arguments de dénonciation sont plutôt à prendre au sérieux. L’un d’eux, Représentant du personnel à Ocean Security, a une parfaite maîtrise des contrats entre Hévécam et leur Société.

Un exemple, où ils sont amers, ils disent qu’ils étaient trois entreprises à avoir des Contrats de sécurité avec Hévécam, que leur entreprise était la moins disante en terme de montant des prestations ; et que le Responsable Sécurité leur a résilié le contrat, a choisi une seule entreprise à qui il paye 30 à 40 milles francs de plus, car devant y trouver son compte. Ils affirment que le DG a été induit en erreur, en signant ce contrat sans un appel d’offre. Lors de leur rencontre avec les responsables des droits de l’homme, ils ont invité le Directeur Général d’Hévécam à instruire une enquête, «pour qu’une gangrène de la corruption ne vienne pas infecter cette belle maison en dur qui nous a accueilli Pendant plus de 19 ans, et que nous sommes toujours prêts à servir».