Actualités of Saturday, 13 February 2016

Source: cameroon-info.net

11 février 2016: Au rythme d'une jeunesse sans boussole

Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

Selon Le Messager du vendredi 12 février 2016, les tribunes du Boulevard du 20 mai étaient vides aux trois quarts, les alentours étaient presque non occupés et même les hautes personnalités du pays ont paru boycotter la célébration du cinquantenaire de la jeunesse ce 11 février 2016. Pour les jeunes, organiser une parade c’est bien mais des actions concrètes doivent être menées par le chef de l’Etat.

«Nous sommes honorés de voir que notre patrie accorde le temps et l’espace qu’il faut pour à la jeunesse. Mais cela ne suffit pas. Nous voulons qu’au terme de ces 50 années de la jeunesse, notre président puisse concrétiser les promesses faites depuis les années antérieures» souhaite le jeune Adjaoul, étudiant dans une université privée de la capitale.

D’après le journal, les jeunes sont plus préoccupés par leur subsistance que par une parade qui ne sert qu’à «justifier d’énormes dépenses». Les fonctionnaires les hauts responsables de la république et les ministres ont «brillé par leur retard», nous dit-on. «Le règle de bienséance ayant foutu le camp chez d’autres, ils ont réussi l’exploit d’arriver après le ministre de l’Education de Base qui présidait la parade. Pire Certains sont arrivés longtemps après exécution de l’hymne national» révèlent les colonnes du journal.

Par ailleurs, le Cameroun est le seul pays à accorder autant et budget de temps à des parades pour la célébration du 11 février chaque année. C’est une journée décrétée férié dans le pays. L’emballement autour des activités de la célébration de la fête de la jeunesse au Cameroun disparait au fil des années. Les jeunes demandent plus d’action, moins de discours.