La découverte macabre avait choqué toute la population. Des squelettes et des corps en décomposition trouvés. Les victimes étaient ligotées pour la plupart. Des noms ont vite fait d'apparaitre comme les présumés auteurs de ces actes criminels, dont une autorité du pays. Mais les enquêtes ont plus tôt conduit à d'autres personnes, comme l'explique ci-dessous l'activiste Shance Lion.

Charnier de sikoum... Les auteurs aux arrêts. Reconstitution des faits ce jour des crimes commis à Edéa au village Sikoum dans le département de la Sanaga Maritime.

Norbert et ses complices ont utilisé des machettes, une fronde en caoutchouc et un mouchoir pour étouffer les cris de leurs victimes, qu'ils ont ensuite maîtrisées dans la brousse de Sikoum pour voler leurs motos sur l'axe de la nationale n°3 Edéa.

Un mois après la découverte de plusieurs squelettes et d'un corps, dont celui de Matay, la division de la police anti criminelle de la région du Littoral a reconstitué les faits et a permis de mettre en lumière la méthode utilisée par les présumés assassins pour capturer leurs victimes.

Ces derniers avaient mis au point une stratégie bien ficelée, qui leur a permis de commettre plus d'une dizaine de forfaits. Le commissaire divisionnaire Hombé Paul a annoncé la détection de quatre lieux d'opérations et rassure les populations en appelant à une collaboration accrue pour renforcer la sécurité.

Deux gangs composés de trois brigands chacun, âgés entre 25 et 35 ans, sont responsables des actes de terreur dans la région de la Sanaga Maritime. Ils seront traduits en justice devant le procureur de la République pour répondre de leurs crimes.