C’est le résultat d’une enquête menée par la délégation départementale des transports pour le Wouri.

La lutte contre les auto-écoles clandestines se matérialise dans la ville de Douala, la capitale économique. 115 auto-écoles viennent d’être déclarées illégales dans le département du Wouri. Selon cette enquête la délégation départementale des transports, l’arrondissement de Douala 3e arrive en tête du classement du taux des auto-écoles clandestines dans le département du Wouri avec 42 établissements déclarés illégaux.

Dans le 5e arrondissement classé 2e, 33 auto-écoles clandestines écument les quartiers. L’arrondissement de Douala 4e détient le 3e rang avec 19 auto-écoles illégales. Douala 1er et Douala 2e ont respectivement chacun 15 et 6 auto-écoles clandestines.

Selon Radio Balafon émettant depuis Douala, une opération coup de poing entamée ce matin du lundi 20 novembre 2017 dans le 5e arrondissement de la ville de Douala se poursuit jusqu’au 30 novembre 2017 dans différents arrondissements de la ville de Douala. La délégation conduite par le Sous-préfet de Douala 5e, Zacheus Elango, procède à la fermeture de tous ces établissements clandestins de formation en conduite automobile dans l’arrondissement de Douala 5e.

Il est reproché à ces formations en conduite automobile de fonctionner sans autorisation, de donner des horaires de cours qui ne correspondent pas aux canons de la formation. Francis Nga Messobo promoteur d’auto-école évoque d’ailleurs le fait que «les coûts bas des frais de formation qui limitent la capacité pour une auto-école à bien former les candidats. Les personnes formées par ces clandestins sont des dangers dans la circulation. Ces apprenants sont auteurs d’accident de la circulation».