Actualités of Friday, 16 June 2017

Source: cameroonweb.com

15 secrets que vous ne savez pas sur Charlotte Dipanda

Charlotte Dipanda pense que le mariage n’est pas une fin en soi Charlotte Dipanda pense que le mariage n’est pas une fin en soi

Elle est la nouvelle fiancée de l’Afrique, elle fait de la bonne musique, elle enchante l’Afrique, elle est la voix de l’Afrique, l’incarnation de la nouvelle génération de l’écriture de la musique africaine.

Son talent s’est depuis internationalisé et sa voix extra-mélodieuse continue de toucher les cœurs et envoute des millions de fans. Elle, c’est la reine de la musique camerounaise, Charlotte Dipanda.

Une femme belle, charmante, dégageant une sensibilité profonde que son public partage avec émotion. Mais au-delà de son apparence souriante, et malgré son succès éclatant, Charlotte Dipanda est plutôt une femme discrète.

Une discrétion inouïe qui justifie son peu de présence sur les médias. La rédaction de CameroonWeb vous plonge dans les secrets que vous ignorez sur charlotte Dipanda, jadis mère d’un petit garçon.

Voici pourquoi Charlotte Dipanda n’est encore mariée

Pour Charlotte Dipanda, « être mariée n’est pas une fin en soi ». Questionnée sur sa conception du mariage lors de l’émission « The voice Afrique francophone » en 2016, elle explique les raisons pour lesquelles elle n’est pas encore mariée.

« Moi, tous les gens mariés que je connais, sont malheureux. », confie-t-elle. « Juste pour vous dire que pour moi, le mariage, (…), n’est pas une fin en soi, ce n’est pas un objectif ni un truc qui m’empêche de dormir la nuit. J’estime même que je suis peut-être dans la bonne démarche. Parce que des fois, quand c’est fait, il se fait le constat qu’on ne se donne plus comme avant ou on ne se bat plus de la même façon. J’aime l’idée de savoir que mon homme a peur de me perdre, qu’il ne me considère pas comme acquis.»



« Et en plus, je pense que c’est quelque chose qui arrivera quand je trouverai la personne qui partage les mêmes valeurs du mariage que moi. (…) Je n’ai pas de pression de société qui veuille qu’une femme soit obligatoirement mariée, car on ne se marie que quand on est prêt et non pas parce que la société nous en impose le moment (…) Moi je me laisse vivre et je pense être en phase avec ma vision du couple aujourd’hui ; je suis très épanouie par la qualité de la relation que je partage avec mon compagnon. Si un jour il arrive que je ne le sois plus, à ce moment on verra… », a-t-elle fait savoir.

Son fils est aujourd’hui âgé de 11 ans

C’est lorsqu’elle attendait la naissance de son fils, aujourd’hui âgé de 11 ans, que Charlotte Dipanda s’est lancée en solo dans la musique. Quand on est maman, on n’a plus le même rapport aux choses », confiait-elle, à l’époque.



Le secret de son sourire

« Je souris tout le temps pour éviter de pleurer et aussi parce que je trouve que mes pommettes ont un peu besoin d’être exercées. Elles ne sont pas assez musclées donc j’ai besoin, le plus souvent possible, de les mettre à contribution pour que j’ai de jolies pommettes », a-t-elle confié à un fan lors d’une interview.

Elle n’est pas très fière de « Massa », son troisième album

Pour elle, « c’est l’album de la maturité. C’est l’album dans lequel elle je me sens plus sûre d’e moi et où je pense que musicalement je commence à toucher du doigt tout ce à quoi j’aspire, tous ces grands artistes qui m’ont donné envie de faire ce métier. J’ai pensé à eux tout le temps lors de la réalisation de cet album ».



Sa source d’inspiration

Dans une interview accordée au site Africanmoove.com, Charlotte Dipanda déclare que « pour composer ses chansons, elle puise son inspiration au sein de son entourage. « Je m’inspire un peu de la vie des uns et des autres, surtout des gens qui m’entourent », révèle-t-elle.

Sa chanson préférée

« Aléa Mba » est sa chanson préférée. Aléa Mbaqui veut dire soutien en français « soutien moi ». Dans une interview, elle affirme que « chante cette chanson pour demander à Dieu de lui accorder la force pour affronter ses problèmes quotidiens ». « Parce que j’en ai pas mal en tout cas », ajoute-t-elle.



Elle adore Singuila

Sur sa page Facebook, le 22 février 2017, Charlotte Dipanda a posté un message dans lequel elle déclare : « ce que j’aime chez Singuila, c est l’africanité dans la mélodie. Ça parle à mon âme ». Elle termine sa publication en félicitant l’artiste français d’origine congolaise et l’appelle son « chat » tout en le remerciant pour sa chanson « Ay Mama » qu’elle qualifie de « chef d’œuvre ».




Son talent

C’est auprès de grands noms de la musique africaine comme Manu Dibango, Lokua Kanza ou encore Rokia Traoré que Charlotte Dipanda s’est forgée et a fait ses armes à l’étranger. Après d’eux, en tant que choriste, elle a réussi à acquérir de l’expérience pour lancer sa carrière, quelques années après ses débuts dans les cabarets au Cameroun.

La découverte

C’est l’artiste congolais Lokua Kanza qui l’a découverte à Douala, dans un cabaret alors qu’elle reprenait un de ses titres et ensuite l’a encouragée à s’installer à Paris, où elle a appris le solfège, le piano « et un peu le chant ».



Les débuts

Charlotte Dipanda a débuté sa carrière dans une chorale de Mbouda. Et à 15 ans, elle chantait déjà dans les cabarets de Douala la nuit et le lendemain elle somnolait sur les bancs du lycée. « J’ai commencé la musique par les cabarets. A l’époque, j’étais au lycée et je chantais au cabaret dans la nuit, je rentrais chez moi aux alentours de 02 heures du matin et à 7h30 j’étais en classe. A un moment donné, je ne pouvais plus tenir, alors j’ai décidé de laisser tomber l’école pour me consacrer à plein temps à la musique. ». « C’était l’unique moyen d’apprendre vraiment à chanter », se justifie-t-elle.



Sa chanson « Na Ndé »

Selon Jeune Afrique, « cette chanson est dédiée à son père. Ce père qu’elle n’a jamais connu et qu’elle « cherche dans les yeux des hommes de sa vie ». « Un manque qui a participé à l’éveil de sa sensibilité, qui s’exprime dans l’écriture de ses textes », à en croire le journal.



Charlotte Dipanda aime le Mokassa et le Bikutsi

Elle ne le cache pas. Elle déclare « avoir été saisie par le démon du chant en écoutant le soft makossa de Nelle Eyoum et d’Eboa Lotin, mais aussi le bikutsi de Messi Martin ou de Nkodo Sitony, qui avaient à cœur de sublimer la culture betie. »

Une diva de la musique

Selon nos confrères de Jeune Afrique, « Charlotte Dipanda ne veut pas être considérée comme une diva. Sa quête, dit-elle, est d’abord musicale. Elle ne souhaite pas voir ériger une statue à son effigie mais aimerait que, dans quarante ans, sa musique n’ait pas pris une ride. »



L’enfance

Charlotte Dipanda est née à Yaoundé, en 1985, dans une famille d'artistes où tout le monde chantait à la maison. « Tout le monde chantait à la maison, c'était normal, et avant moi ça n'avait pas éveillé de vocation quelconque », laisse-t-elle entendre.



Le défi parisien

C’est à l’âge de 16 ans, qu’elle débarque en France et s’installe à Paris où elle s’inscrit à l’école de musique. Lokua Kenza la recommande à Papa Wemba, pour qui il réalise et produit l’album, Charlotte devient sa choriste et enregistre même un duo avec lui. C’est aussi lui qu’elle réalisera sa première collaboration.



Aujourd'hui, Charlotte Dipanda prépare son quatrième album. En 2016, elle était sacrée meilleure artiste d'Afrique centrale, meilleure artiste contemporaine de l'année, meilleur album de l'année.