Sous le prétexte d’une revendication historique et au mépris de la Constitution, des groupuscules, partisans de la sécession veulent imposer par tous les moyens, y compris par la voie des armes, la reconnaissance de l’État imaginaire d’Ambazonie dont ils annoncent la célébration du 4ème anniversaire demain.
« LES AUTORITÉS francophones qui occupent illégalement notre territoire, n ’ont aucun mot à dire par rapport à la gestion de notre nation. Des préparatifs sont en cours et nous allons défiler le 1er octobre 2021 ». Ce message des séparatistes et relayé par les réseaux sociaux se veut une réplique aux injonctions des autorités.
En effet, mardi dernier dans un communiqué, le préfet de la Mezam, Emile Mooh, a annoncé que « des manifestations sont interdites dans le département de la Mezam et ce, jusqu ’à nouvel ordre ». La décision préfectorale a tout de suite fait tache d’huile pour s’étendre dans tous les autres départements du Noso par l’entremise des chefs des autres unités administratives qui ont eux aussi, informé du respect des mêmes mesures dans leur territoire de commandement respectif.
« Toute personne qui va violer cet ordre, sera punie selon la loi en vigueur », ont prévenu les chefs de terre de la décision qui a pris effet immédiatement après sa publication. Pour les pouvoirs publics, cette interdiction est une mesure préventive qui vise à annihiler une éventuelle escalade de violences, comme ce fut le cas en 2017.
Au-delà, « il est davantage question de sécuriser l’intégrité et la souveraineté du Cameroun, dans la mesure où il ne saurait exister d’État dans l’État. Le Cameroun qui reste indivisible, ne va pas céder à cette provocation séparatiste », explique un politologue.
Des sources concordantes, le clan séparatiste projette des manifestations grandioses demain dans le cadre de la commémoration du 4ème anniversaire de leur État fantoche, dans toute la zone anglophone.
Il compte à travers ces différentes mises en scène, s’attirer au terme de cette bravade de l’autorité, l’apitoiement de la communauté internationale pouvant aboutir à la reconnaissance de l’Ambazonie. Un choix motivé, tant il est vrai que le 1 er octobre prochain est date de célébration du 60ème anniversaire de l’unification du Cameroun francophobe et anglophone.
Face à ce qui transparait désormais comme un acte de défiance, un déploiement dissuasif de nos forces de défense et de sécurité | est depuis quelques jours, perceptible dans les capitales régionales Buéa au Sud-Ouest et Bamenda au Nord-Ouest.
Ce dispositif s’étend également aux principales villes de ces régions. Il s’agit pour l’État de répondre à travers une présence remarquée, à la taquinerie des séparatistes. Eux qui ont fait du 1 er octobre, un prétexte pour justifier toutes les atrocités qu’ils ont perpétrées sur les populations.
Puisque dans le discours qui propage leur idéologie, il ne s’est jamais agi d’une véritable unification des deux Cameroun, mais plutôt d’un rapprochement. Motifs suffisants pour comprendre lés tensions actuelles. Présage d’un probable affrontement entre ces. protagonistes dans les jours à venir.