Me Christian Bomo Ntimbane est en train de mettre les petits plats dans les grands en ce qui concerne l’élection présidentielle de 2025. L’avocat au barreau de Paris veut être le prochain chef d’État et il met les moyens pour y parvenir.

Dans une récente publication sur les réseaux sociaux comme il en a pris l’habitude ces dernières semaines, Me Christian Bomo Ntimbane aborde un autre pan de sa politique : « Le budget du Cameroun, après mon élection à la présidence de la république sera de 20.000 milliards de francs CFA ».

En réalité explique le candidat déclaré, « nous allons élaborer le budget du Cameroun pour l'exercice 2026 à 20.000 milliards de francs CFA, soit pratiquement 03 fois le budget actuel qui s'élève à 6.7728 milliards. C'est bien faisable ».

Et pour cause, « un pays comme la Côte d'Ivoire, moins riche que le Cameroun a déjà un budget de près de 12 milliards de francs CFA en 2023. Nous présenterons les grandes orientations de ce budget qui va tout changer dans les tout prochains jours ».

Il y a quelques jours dans une autre publication, Me Christian Bomo Ntimbane a fait une promesse pour le secteur de la justice : « Le lendemain de ma prestation de serment, toutes les procédures judiciaires en matière sociale même celles pendantes seront jugées en procédure dite en forme de référé ou d’urgence.

La situation des employés abusivement ou irrégulièrement licenciés et obligés de subir de longs procès, souvent dans la précarité, oblige à la prise des mesures pour le règlement rapide des contentieux en matière sociale.

À cet effet, au lendemain de ma prestation de serment, je prendrai une ordonnance visant à régler toutes les procédures en matière sociale suivant la procédure de référé, c’est-à-dire en urgence. On parlera de procédure en forme de référé.

Étant entendu par ailleurs que la procédure de référé elle-même fera l'objet d'une réforme consistant au règlement des affaires en 15 jours maximum ». Le programme de Me Christian Bomo Ntimbane est apparemment alléchant. Mais on sait très bien comme les candidats peuvent avoir la bouche mielleuse s’ils ne sont pas encore élus.