La rédaction de CamerounWeb apprend que 20 civils ont été tués dans la journée du 26 juin à Akwaya, dans le Noso.
D'après le journaliste Michel Biem Tong qui donne l'information, ce massacre aurait été commis par des hommes armés. Il est difficile d'affirmer sans vérifications, que cet acte est été commis par militaires; mais notre confrère en exile en Norvège affirme que ce sont des hommes de l'armée camerounaise qui sont responsables de ce massacre. Des faits qui, selon nous, restent à vérifier, d'autant plus que les ambaboys s'équipent ces dernières années en tenues militaires et peuvent donc être confondus à de vrais hommes de l'armée.
Quoi qu'il en soit, nous apprenons tout de même que l'armée a récemment organisé des raids dans le Noso. Plusieurs camps d'ambaboys armés auraient été détruits pendant l'opération. Des militaires ont également été blessés au cours des opérations.
17 juin dernier, la rédaction de CamerounWeb a appris que deux soldats camerounais ont été touchés par des engins explosifs posés dans le Boyo, département situé dans la région du Nord ouest du Cameroun, par des ambaboys.
D'après notre source, les deux soldats ont été frappés par un explosifs improvisé, alors qu'ils circulaient à bord de leu jeep.
Notre source bien introduite dans le milieu sécuritaire, ajoute qu'un "second engin explosif a été désactivé par l'armée dans la zone de Njinikom".
Les groupes armés séparatistes qui sévissent dans les régions anglophones du Cameroun ont renouvelé leur stock d’armes et sont fiers d’exposer leur armement. Dans une nouvelle vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les Amba Boys se filment au côte de dizaines d’armes automatiques avec de nombreux chargeurs.
Ces combattants ne se contentent plus des armes de fabrication artisanale ou de vielles kalashnikovs. Ils sont désormais équipés de fils d’assaut neufs ce qui présage une prolongation de la guerre dans les régions anglophones du Cameroun.
L’armée camerounaise qui combat les ambazoniens depuis plus de 5 ans est désormais confrontée à des attaques répétées contre leurs positions.
La dernière incursion des Amba Boys menée par le sulfureux « Général No Pity » a fait plus de 5 morts du côté de l’armée régulière. Cette attaque a également révélé de véritables tensions au sein de l’armée.
Les soldats sur le terrain ont plusieurs griefs contre leurs supérieurs hiérarchiques.