Si le Social democratic front de Ni John Fru Ndi et le Cameroon’s people party d’Edith Kah Walla invitent leurs militants à boycotter la fête de l’unité le 20 mai prochain, la faction de l’Union des populations du Cameroun dont Robert Bapooh Lipot est secrétaire général demande à ses militants une mobilisation pour la réussite de cette fête.
Les partis politiques de l’opposition sont en désaccord au sujet de leur participation à la prochaine fête de l’unité qui se célèbrera le 20 mai 2017. Pour les formations politiques comme le Social democratic front (Sdf), le Cameroon’s people party (Cpp) boycotter cette célébration est le moyen idéal pour s’insurger contre la gestion du Gouvernement de la crise anglophone.
«Nous avons décidé de ne pas participer aux prochaines célébrations de notre unité nationale qui est grandement menacée. C’est pour protester énergiquement contre l’état de dégradation actuel de notre pays», a récemment écrit le Chairman du Sdf Ni John Fru Ndi. Cette lettre circulaire il a adressée aux membres du Comité exécutif national, aux présidents régionaux et aux présidents des circonscriptions électorales du Sdf.
Il faut dire que c’est une posture que souhaite aussi adoptée Edith Kah Walla du Cpp. A travers un communiqué publié le 11 mai 2017, elle l’a indiqué. «Le Cameroon people’s party informe l’opinion nationale et internationale de sa décision de ne pas prendre part aux festivités officielles organisées par le Gouvernement de Mr Paul Biya à l’occasion de la célébration de la fête de l’unité nationale le 20 mai 2017. Nous ne pouvons pas participer aux festivités officielles alors que nous ne sommes pas d’accord avec la gestion actuelle de la crise anglophone», a-t-elle écrit.
C’est un son de cloche différent du côté de l’Union des populations du Cameroun (Upc). La faction de Robert Bapooh Lipot parle des voix qui s’élèvent pour créer la confusion dans l’esprit des populations.
«L’Union des populations du Cameroun dénonce ces actes qui portent les germes d’une déstabilisation de notre pays ; rappelle que l’unité du Cameroun ne peut être sacrifiée à l’autel des méandres de la politique politicienne, exige de tous les acteurs politiques camerounais la représentation de la paix et de la sauvegarde de l’unité du Cameroun comme des fondamentaux de leur relation avec le peuple camerounais», peut-on lire dans leur communiqué.