Les Doualais sont allés nombreux à la place de la Besseke pour la parade de la fête du 20 mai 2018 afin de célébrer avec le reste du pays la 46ème fête de l’unité nationale qui se déroule dans un contexte de crise sécuritaire.

Malgré le dispositif sécuritaire décidé par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, avec l’interdiction du téléphone portable à la place de la Besseke et le contrôle systématique de la carte nationale d’identité par les forces de maintien de l’ordre à l’entrée du nouveau pont du Wouri pour toutes les personnes allant dans le sens de Bonabéri-Deido, la célébration de la 46ème fête nationale du 20 mai a connu une forte participation des civils, militaires et surtout des formations politiques qui en ont fait une plate-forme de démonstration de force sur le plan de la mobilisation. Une mesure sécuritaire qui a sérieusement empêché les journalistes de faire leur travail de retransmission et même de réaliser quelques photos.

Outre ce désagrément, la célébration de la fête nationale du 20 mai 2018 à Douala va connaître un engouement populaire. Comme s’il y avait une volonté et une détermination à magnifier le vivre ensemble et le multiculturalisme. Après la remise des décorations à quelques travailleurs méritants des entreprises du secteur public et privé, la phase du défilé sera ouverte par la parade des forces armées et police qui vont faire une démonstration aussi bien en troupe que motorisée de leur capacité d’intervention pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Rassurant au regard de la menace qui pèse sur l’irrigation des actes aux allures terroristes que mènent les milices séparatistes des régions anglophones contre les populations et les forces républicaines dans certains arrondissements de la région du Littoral (Mbanga, Loum,…).

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Après c’était autour des étudiants et élèves des établissements universitaires, secondaires, primaires et maternels retenus de battre le pavé. Les établissements d’enseignement général mettant en avant des chants patriotiques sur le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre ensemble. En revanche, les établissements d’enseignement technique et centres des formations professionnelles ont fait dans la promotion de la professionnalisation du système éducatif. Les partis politiques et associations vont clôturer cette parade avec des tenues et des attitudes distinctives. Les militants de l’UNDP vont passer les bras croisés sur la tête en guise d’un pays uni et indivisible où la paix est chère à ses populations. Les militants du SDF vont passer le poing levé pour symboliser le pouvoir au peuple.

Les militants du MRC et de l’UPC ne seront pas en reste avec une forte gesticulation. Pendant que les militants du RDPC vont par des chants, témoigner leur fidélité aux idéaux de la République qu’incarne le chef de l’Etat Paul Biya.