Condamné à payer 200 000 dollars pour "violation grave de principe éthique, d'intégrité et de sportivité", le milliardaire Samuel Eto'o qui n'avait pas besoin d'un contrat d'ambassadeur de société de pari sportif est prêt à payer. Et il n'aura aucun problème pour.
C'est en substance le message que partagent abondamment les fans de Samuel Eto'o sur les réseaux sociaux.
"Foutez lui la paix, il n'a pas été suspendu comme vous le souhaitiez, 200 000 dollars c'est rien pour lui", a écrit Alex Koko, le président du Syndicat national des journalistes indépendants du Cameroun (Synajic), malgré la gravité des faits commis par le président de la Fécafoot.
Et, la CAF elle-même l'a reconnue, les faits sont graves.
"La CAF vient d'infliger une condamnation infamante à l'encontre de Samuel Eto'o: paradoxalement, ses nombreux soutiens jubilent sur Internet. Cette décision parle de " violation grave de principe éthique, d'intégrité et de sportivité édictés par l'article 2 al 3 des statuts de la Caf". Il y a de quoi jubiler ? Pourra t-il être candidat à sa propre succession à la tête de la Fédération ? Ceux qui rigolent là mesurent-ils l'impact qu'une telle décision va avoir sur l'avenir de leur champion dans le milieu du Football? De quoi auront-ils l'air si Samuel Eto'o fait appel de cette décision? Ces conseils ne sont pas si fous que cela et je suis presque certain qu'ils vont interjeter appel après cette décision à moins que résignés, ils estiment que "les carottes sont cuites". Or cet appel confirmerait qu'ils ont bien compris que la situation risque rapidement de devenir "irrémédiablement compromise et sans issue", écrit Benjamin Zebaze, à propos de la joie des soutiens de Samuel Eto'o.