Actualités of Thursday, 16 May 2024

Source: www.camerounweb.com

200 milliards FCFA disparaissent dans une institution publique à Yaoundé

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Où va-t-on avec ces scandales continuellement répétés au sommet même de l'État ? La question vaut son pesant d'or à ce siècle où tous les pays d'Afrique et du monde abandonnent progressivement ces genres de pratiques qui retardent le progrès.

Le Cameroun se plaît visiblement dans la pauvreté, les crimes, les vols, les pillages, les meurtres et tous les autres maux qui minent actuellement la société. Le président de la République Paul Biya aura définitivement échoué à rendre son administration intègre et productrice de richesses.

C'est en cela que l'élection présidentielle de 2025 relève d'une importance capitale. Chaque citoyen doit savoir que sa voix va compter, que sa décision pourrait faire changer les choses et redonner de l'élan au pays.

Cela passe maintenant par l'inscription sur les listes électorales. Les agents d'Elections Cameroon (Elecam) circulent dans les quartiers pour enrôler les personnes en âge de voter lors de cette joute de 2025 qui s'annonce très déterminante.

Le vol, la corruption et les traitements de faveur étouffent le pays et ses habitants. Même les autorités ne donnent pas le bon exemple. Au contraire, leurs délits sont souvent plus choquants que ceux commis par les contribuables.

Nous apprenons que la présidence de la République a instruit une investigation sur les malversations financières au Sénat, une institution présidée par Marcel Niat Njifenji, éminent membre du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et grand ami de Paul Biya.

Selon nos investigations, le Sénat aurait consommé près de 200 milliards de francs CFA en 10 ans. Cette somme mirobolante a été utilisée inexplicablement au cours de ces dernières années à Yaoundé et c'est au Sénat que la magie se produit.

Cette somme comprendrait des contrats signés, des parties du budget national, des redevances publiques, etc. qui auraient dû in fine profiter à la population. Au contraire, elle se retrouve dans les poches de certains individus qui se la coulent douce dans leur maison, auprès de leurs femmes et de leurs enfants.