Ce sera 24 années de prison pour l'homme d'affaires Da Costa. L'agent spécial en charge des enquêtes sur la sécurité intérieure (Homeland Security Investigations, HSI) à New York, William S. Walker, a annoncé le 18 novembre la condamnation de Wilson Daniel Freita Da Costa pour un chef d'accusation de fraude électronique et deux chefs d'accusation de vol d'identité aggravé pour son rôle dans un stratagème visant à utiliser de faux documents sur du papier à en-tête du gouvernement angolais pour tromper une subdivision de la société GE et le gouvernement angolais.

À l'issue d'un procès de deux semaines, un jury a reconnu Da Costa, un citoyen américain naturalisé âgé de 51 ans, coupable d'un chef d'accusation de fraude électronique et de deux chefs d'accusation de vol d'identité aggravé.

Wilson Daniel da costa Freitas est un homme d'affaires Camerounais, propriétaire de l'hôtel WDC APARTHOTEL DE BUEA, il a notamment gagné le marché de construction de l'aéroport de Tiko.

Selon l’enquête, les documents publics et les preuves présentées au procès :
Vers octobre 2017, Da Costa, ancien directeur général de GE Angola, a diffusé de faux documents sur papier à en-tête du gouvernement angolais, prétendument signés par des fonctionnaires du gouvernement angolais et montrant prétendument l’engagement du gouvernement angolais à acheter plus d’éoliennes fabriquées par GE que ce que le gouvernement angolais avait réellement accepté d’acheter.

Ces faux documents ont ensuite été utilisés pour justifier et soutenir les paiements d’un prêt de 1,1 milliard de dollars accordé par une subdivision de la société GE au gouvernement angolais.

Par la suite, lorsque des questions ont été posées sur le nombre d’éoliennes réellement achetées par le gouvernement angolais, Da Costa a menti et a continué à s’appuyer sur les mêmes faux documents qu’il avait diffusés auparavant. Pour ses efforts, Da Costa a reçu des millions de dollars en pots-de-vin de la part du fondateur d’une entreprise angolaise locale qui avait des contrats pour fournir au gouvernement angolais les turbines fabriquées par GE.