Actualités Criminelles of Tuesday, 5 April 2016

Source: journalducameroun.com

3 enfants du commandant de brigade de Kolofata enlevés à Maroua

Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration

Ils étaient allés jeter les ordures dans un bac non loin de leur maison au centre-ville.

La nouvelle a ébranlé la ville de Maroua depuis la journée de samedi 2 avril 2016.

Vers midi, les trois enfants vont jeter les ordures dans un bac, à quelques 100 m de leur maison. Ils ne sont plus revenus. Lasse d’attendre et inquiète, leur mère lance l’alerte.

Selon un témoin, « l’ainée de 12 ans ne peut pas se perdre. Et ces enfants n’ont pas l’habitude de faire un détour ailleurs lorsqu’ils vont jeter les ordures. Donc, quelque chose s’est passé ».

Compte tenu de l’ambiance qui prévaut dans la région, tous ont conclu à un enlèvement.

Surtout que leur père, l’adjudant-chef major Nkenko, est le commandant de brigade de gendarmerie de Kolofata, une ville que les terroristes de Boko Haram ont propulsée au-devant de l’actualité avec une attaque sanglante qu’ils y avaient lancée, faisant de nombreuses victimes chez le Vice premier ministre chargé des relations avec les Assemblées, amadou Ali.

A l’annonce de cette disparition, les forces de sécurité se sont déployées pour boucler la ville. Heureusement hier dianche au petit matin, les gens ont vu les enfants revenir, apeurés et traumatisés.

D’après les premières les déclarations des captifs, après avoir déchargé les ordures dans la poubelle, des inconnus les ont attrapés, ont fermé leur bouche et les ont conduits vers une maison où ils ont été enfermés.

Au lever du jour, l’ainé se rendant compte que personne ne veillait sur eux, a pu forcer un passage pour se libérer avec ses autres frères. Ils se sont retrouvés dans la rue et ont d’ailleurs reconnu le chemin de retour à la maison.

Selon une source proche de la famille, «certainement que les ravisseurs qui se sont sentis traqués, avec la mobilisation des forces de sécurité, n’ont pas eu la possibilité d’amener leurs otages plus loin, et ont préféré les abandonner».

Les gosses ont été conduits dans un centre dans une formation hospitalière pour examen médical. Une enquête est ouverte pour retrouver leurs ravisseurs.