Actualités of Wednesday, 24 June 2015
Source: koaci.com
Les kidnappeurs d’otages camerounais exigent une rançon de 3 milliards Fcfa et posent au gouvernement des conditions politiques pour la libération d’otages, apprend KOACI d’une source sécuritaire de premier plan.
Les ravisseurs d’otages camerounais, - parmi lesquels figure le maire Mamaï Abakar kidnappé dans la nuit du 19 mars 2015 en compagnie de 15 autres personnes, à l’Est du pays-, ont exigé une rançon de 3 milliards Fcfa et la libération d’Aboubakar Sidiki, président du Mouvement patriotique du salut camerounais (Mpsc), un parti de l’opposition -, arrêté le 9 août 2014, dans ses bureaux à Douala, par des hommes en civil.
« Les preneurs d’otages ont appelé les services du gouverneur du Nord, pour exiger la somme de 3 milliards Fcfa, et la libération d’Aboubakar Siddiki. Mais, aucune suite n’a été donnée par les autorités. Nous restons simplement vigilants mais nous rassurons les populations que nous mettons tout en œuvre pour la libération de nos compatriotes », indique une autorité sécuritaire qui insiste pour garder l’anonymat.
Dans la région de l’Est qui est fréquemment victime des incursions des bandes armées centrafricaines, la sécurité est renforcée dans les bus de transports. Les forces de sécurité craignent des enlèvements d’occidentaux voyageant sur l’axe Garoua Boulaï – Bertoua.
En ce moment, les forces de sécurité camerounaises tentent d’établir le lien, et de comprendre pourquoi les preneurs d’otages revendiquent la libération d’Aboubakar Sidiki. Un leader d’un parti politique qui n’est représenté ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat, apprend-on dans la suite de l’entretien téléphonique.
Les proches d’otages pour leur part, s’inquiète du statu quo, observé en ce moment. Ils ont peur pour la vie de leurs parents.