Actualités of Wednesday, 26 October 2016

Source: cameroon-info.net

301 employés de la SIC menacés de licenciement

Société Immobilière du Cameroun Société Immobilière du Cameroun

Depuis quelque temps, les employés de la Société Immobilière du Cameroun (SIC) se plaignent d’être victimes d’injustice au sein de cette entreprise. De l’avis de certains employés, il y a un groupuscule qui a droit à tous les privilèges et avantages. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’annonce de la compression d’une partie du personnel. En effet, selon l’hebdomadaire Repères du mercredi 26 octobre 2016, des sources bien introduites rapportent que 301 employés seront licenciés d’ici au 31 décembre 2016.

Ces «départs» sèment d’ores et déjà l’inquiétude au sein de l’entreprise immobilière camerounaise. D’autant plus que la liste des personnes à licencier n’est pas connue, du moins pas encore. Pour l’ensemble des délégués de la SIC, cette information, si elle s’avère vérifiée, serait un bus de plus à l’endroit des employés qui pour la plupart, y sont en service depuis plusieurs années. «Le départ massif tel qu’entrepris en ce moment serait une véritable asphyxie. C’est un appel à la révolte que veut orchestrer le top management de la SIC», prévient un délégué du personnel.

Toutefois, la raison évoquée par la direction de l’entreprise est liée aux problèmes économiques que traverserait la SIC, peut-on lire dans le journal. Ce que conteste les délégués du personnel, qui de leur avis, estiment que le directeur général Gabriel Bengono et son entourage doivent réduire leurs rythmes de vie. En plus de cela, «on ne saurait parler d’une réduction du personnel alors que des recrutements sont en train d’être faits», estime un délégué du personnel.

Par ailleurs, un mot d’ordre de grève a été déposé lundi 17 octobre dernier. «Si rien n’est fait, l’ensemble des employés observera une cessation d’activité dans les prochains jours, et ce jusqu’à nouvel avis», a indiqué Célestin Bama, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun.