Le chiffre est avancé par la branche nationale de Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF).
Le 8 février dernier, Women’s International League for Peace and Freedom (Wilpf) a indiqué qu’actuellement au Cameroun, 34 mille armes légères sont en circulation. C’était au cours d’une rencontre dans la capitale économique du Cameroun Douala. Une rencontre à laquelle ont été conviés les hommes des médias et la société civile.
Les échanges ont été coordonnés par Sylvie Ndongmo présidente duWomen’s International League for Peace and Freedom et Mia Gandenberger, responsable du programme Désarmement à Wilpf. Ils ont porté sur le Traité sur le commerce des armes (Tca) qui est en fait un texte normatif adopté par l’Assemblée générale de l’Onu en avril 2013 et entré en vigueur en décembre 2014. « Le Cameroun a signé le traité mais ne l’a pas encore ratifié ».
Cameroon Tribune dans son édition du 9 février 2016 indique que la rencontre du 8 février dernier « entre dans le cadre d’un plaidoyer pour cette ratification. Elle vise aussi à trouver les moyens de prévenir et limiter les violences basées sur le genre causées par l’usage abusif des armes ». Du côté des membres de la Ligue, il est impératif de raffermir la réglementation en matière d’armes. Pour pouvoir stopper la circulation « anarchique ».
En 2015, la jeunesse Camerounaise s’était mobilisée contre l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre. Les organisations des jeunes venues de dix régions du pays, ainsi que les présidents régionaux du Conseil National de la Jeunesse avaient pris part à un atelier de 3 jours. Ils s’étaient séparés en adoptant une déclaration contre la prolifération illicite et l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre. De même, les jeunes avaient rappelé aux Etats de la sous-région leur engagement à respecter les conventions internationales et nationales contre la circulation non contrôlées des armes légères.
Cette déclaration a eu un écho favorable auprès des media et a été diffusée à la radio nationale (CRTV) comme la position de la jeunesse camerounaise face à cette question cruciale. Aujourd’hui allant dans le même sens Women’s International League for Peace and Freedom désirent la création d’une commission nationale sur les armes légères et de petit calibre.