Politique of Tuesday, 7 November 2017
Source: cameroon-info.net
Lorsqu’il accédait au pouvoir en 1982, le Chef de l’Etat avait promis de ne jamais faillir à ses missions.
Pour le quotidien Le Jour du 7 novembre 2017, deux mots résument parfaitement les promesses faites par Paul Biya lorsqu’il accédait au pouvoir. Ces mots sont engagement et fidélité.
On se souvient que dans son discours du 6 novembre 1982, jour où il a prêté serment, le Chef de l’Etat qui a promis de ne jamais faillir à ses missions, a déclaré dans son tout premier discours «j’entends situer l’action des années à venir sous le double signe de l’engagement et de la fidélité. (…) L’engagement d’ordre constitutionnel est la réaffirmation du serment que je viens de prêter. J’entends alors avec l’aide de toutes les camerounaises et de tous les camerounais, et en ma qualité de Président de la République, Chef du Gouvernement m’acquitter de ce devoir sacré que m’impose la Constitution à savoir, veiller à son respect, comme à l’indépendance, à la souveraineté, à la sécurité et à l’unité de l’Etat, assurer la conduite des affaires de la République, mon illustre prédécesseur n’a jamais failli à ce devoir, je n’y faillirai point».
Paul Biya avait aussi promis d’être fidèle non seulement au peuple camerounais dans son ensemble, mais à une personne, son prédécesseur le Président Ahmadou Ahidjo. «Il n’y a certainement pas meilleur moyen de lui témoigner notre sympathie et notre loyalisme que de suivre son exemple, de suivre ses pas», disait-il. Sur ses options politiques, Paul Biya avait indiqué qu’elles demeurent à l’intérieur, l’indépendance et l’unité nationale, la paix, le développement économique, social et culturel à travers nos choix de libéralisme planifié, de développement autocentré, de justice sociale et de maîtrise.
«Elles sont en Afrique, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, le respect de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale, l’unité et la solidarité africaines, la lutte résolue et irréversible contre les derniers bastions du colonialisme et les méfaits de l’apartheid en Afrique australe, le développement du continent», déclarait-il le 6 novembre 1982.
Sur le plan international, il a indiqué que ses options politiques sont «la paix entre les nations, le non-alignement - j’entends un non-alignement authentique et la coopération – j’entends une coopération rénovée – dans la perspective d’un nouvel ordre économique mondial, plus juste et plus stable».