Actualités of Wednesday, 12 October 2016
Source: cameroon-info.net
Le 6 octobre dernier, une cargaison de riz avarié avait été saisie du côté de Bodjongo à Bonabèri dans la ville de Douala, Région du Littoral. Il se trouve que depuis ce jour, la marchandise est restée scellée en attendant la décision des autorités. Le quotidien national Cameroon Tribune édition du 12 octobre 2016 qui relaie cette information, rapporte que «selon des informations obtenues à la délégation régionale du commerce, le produit qui a été saisi par des éléments du commissariat central n°3 de Bonabèri pourrait être détruit ou vendu aux enchères à des fermiers». De façon précise, il s’agit d’une cargaison de 4 000 sacs de riz avarié jugé impropre «à la consommation humaine».
Au moment de la saisie, la denrée alimentaire était en train d’être reconditionnée pour être remis sur le marché où le consommateur lambda aurait pu s’en procurer pour sa cuisine personnelle. L’information donnée à la police est partie d’un indicateur. Celui-ci a laissé entendre qu’il y aurait des individus qui reconditionnent du riz avarié pour l’écouler dans les marchés de la ville. En menant ses enquêtes, la police a fini par attraper les contrevenants la main dans le sac dans un magasin du côté du village Bojongo. «Sur place 4 000 sacs étaient déjà prêts à être écoulés, estampillés aux étiquettes de marques de riz de bonne qualité, qu’on retrouve sur les étals et dans les boutiques des marchés», raconte le quotidien.
Outre cela, la police a trouvé tout un arsenal de travail composé des sacs neufs vides, attendant d’être remplis, la machine qui coud lesdits sacs, la balance pour peser et le tamis pour le tri. Dans les prochains jours, les contrevenants qui séjournent actuellement dans les cellules du commissariat central n°3 seront présentés au Procureur de la République.