Le président de la République camerounaise Paul Biya a été aux Etats-Unis d’Amérique ces derniers jours où il a participé au deuxième Sommet Etats-Unis – Afrique.
Le chef de l’Etat s’est de nouveau humilié aux yeux du monde entier. Au moment de monter sur la piste adresser son discours, Paul Biya a perdu la mémoire et ne comprenait plus pourquoi il était en vedette.
« C’est qui tous ces gens-là ? », « est-ce qu’il y a des personnes importantes dans la salle ? », « pourquoi je dois parler ? », ce sont des questions (un peu paraphrasées) que le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) posait sans cesse à son chef de protocole qui l’a accompagné sur le podium.
Au pays, l’indignation est toujours grande. Les populations regrettent beaucoup que Paul Biya se soit allé se cogner la tête devant les invités et les caméras du monde.
L’écrivaine Calixthe Beyala a parlé dans un post du règne de Paul Biya âgé aujourd’hui de quatre-vingt-neuf (89) ans.
Pour elle, des personnes l’ont aidé à instaurer la dictature et la promotion de la mauvaise gouvernance.
Le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Armand Noutack n’est pas d’accord sur un point et il l’a fait savoir à sa compatriote.
« Je comprends la colère de l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala même si, contrairement à beaucoup je ne vais pas me positionner en distributeur de bons ou mauvais points, même si je ne vais pas "saluer" ses récentes prises de position au risque de m’ériger en distributeur de "bonne conscience".
Jusque-là, tout semblait logique jusqu’à ce que Calixthe Beyala y introduise dans sa "colère soudaine" une ethnie : les Bulu. Chaque fois, elle rappelle que les Bulu ont pris le pays en otage, sous les acclamations curieuses des militants du changement.
Chère Calixthe Beyala, je connais des Bulu, beaucoup de Bulu misérables, très misérables, je connais des Bamiléké, des nordistes, des anglophones qui sont des pièces incontournables de ce régime, j’en connais aussi très pauvres.
Ne stigmatisez plus les Bulu, beaucoup subissent aussi ce régime depuis 40 ans, d’ailleurs le livre de feu Ateba.
En conclusion, Au Cameroun il n’y a que deux ethnies : la minorité qui mange. Et la majorité qui souffre. Si Paul Biya est resté en poste 40 ans, ce n’est pas seulement grâce aux Bulu, c’est grâce aux soutiens de quelques Camerounais recrutés au sein de toutes les ethnies du pays.
Tous ceux qui ont eu à gérer une parcelle de pouvoir dans les gouvernements successifs du président Paul Biya pendant ces 40 années, sont tous responsables du bilan, chacun à sa manière a travaillé à enraciner ce système (…) ».