Après avoir réussi à sauter le verrou de la limitation de mandat, Paul Biya a enchainé plusieurs septennats à la tête du Cameroun. Son bilan est mitigé.

Mais les ONG et Institutions internationale s'accordent souvent sur le fait que le Pays dirigé par Paul Biya depuis 40 ans n'affiche pas une bonne image en matière de démocratie et du respect des Droits de l'homme.

Dans une note publiée ce dimanche 06 novembre, l'ONG Tournons La Page dresse un bilan sombre des 40 années de règne de Paul Biya.


"1/7 : Le Cameroun est et demeure parmi les pays les plus corrompus au monde : il est classé 144e sur 180 Etats et territoires évalués au monde par Amnesty International.

2/7 : Le Cameroun se situe parmi les pays les moins stables au monde en termes de paix et de sécurité. Entre 2008 et 2018, le pays de Paul Biya a chuté de 59 places dans le classement du Global Peace Index.

3/7 : Ce classement classe les pays selon leur degré de démocratie sur un barème qui va de 0 à 10, 10 étant la note consacrant pleinement le caractère démocratique d’un régime politique. Le Cameroun a chuté de 13 places en 15 ans, se classant comme régime autoritaire.

4/7 : Concernant les droits politiques et libertés civiques au Cameroun, le pays est classé dans la catégorie des Etats « non libres » selon Freedom House. Tout au long du règne de Paul Biya, la situation n'a évolué que très peu.

5/7 et 6/7 : Liberté de Presse : Reporters sans frontières / Reporters Without Borders / RSF souligne que le Cameroun est « un des pays les plus dangereux d’Afrique pour les journalistes ».

7/7 : En termes de criminalité organisée, le Cameroun figure aussi en haut du classement, avec un score de 6,32 en 2021".