Il s’agit de compatriotes recrutés à Douala, Edea et dans les autres villes du pays.
450 c’est le nombre de bénévoles pris dans les villes de Douala, Edea et les autres du Cameroun pour travailler à bord du navire médicalisé Africa Mercyships.
Manu Estelle Mouadeu l’une des bénévoles rencontrée par le quotidien Le Jour sert au quotidien de courroie de transmission entre les patients et les médecins. Pour rendre possible la communication entre le personnel soignant du navire et les malades venus bénéficier des opérations gratuites, elle se charge de traduire soit du français à l’anglais, soit du Pidgin ou du Camfranglais à l’anglais ou même de certaines langues locales à l’anglais. Pour ce travail elle ne reçoit que ses frais de transport.
«A bord il y a 82 lits. Après l’opération, les patients sont internés dans le navire et dès qu’ils recouvrent un peu de leur aptitude, ils sont dirigés vers des centres de santé pour leur rétablissement complet. Ils sont au petit soin, on s’occupe de leur propreté», explique la bénévole du Mercyships.
Le quotidien Le Jour qui a fait un tour sur ce navire, rapporte que les bénévoles camerounais effectuent huit heures de travail par jour, d’autres en font 12 heures. Il y en a qui ont bénéficié d’une formation qui a duré plusieurs semaines, comme Manu Estelle Mouadeu. Ils travaillent en collaboration avec 500 personnels de toutes nationalités confondues, venus de pays étrangers.
Il y a au total, 20 patients qui sont opérés par jour dans le navire médicalisé. Les bénévoles et les personnels dudit navire s’occupent activement de leur prise en charge. Joshua un autre bénévole du Mercyships indique à son tour que «chaque travailleur se mobilise pour l’accueil des malades». Selon ces bénévoles, c’est à 17 heures que se fait l’échange de service entre les différentes équipes.