Jean Marc Bikoko et plusieurs autres militants de la société civile, ainsi que le journaliste François Fotso Fogno, directeur de publication de « Génération Libre », arrêtés lors d’une conférence de presse organisée par la Dynamique citoyenne, sur le thème « gouvernance électorale et alternance démocratique », ont été inculpés de rébellion et comparaitront libres.
« Nous avons été libérés, hier soir, toutefois, nous serons jugés pour désobéissance aux ordres des autorités administratives et policières, et pour rébellion », a déclaré à KOACI, le journaliste.
Une garde à vue administrative de quinze jours avait été ordonnée par le gouverneur de la région du Centre, contre les militants de la société civile qui avaient osé aborder la question de « l’alternance démocratique et de la gouvernance électorale ».
La raison évoquée par l’autorité administrative est, « la défiance à la loi sur les réunions et les manifestations publiques ».
Après leur arrestation, un comité national de la société civile s’était rapidement constitué pour mettre la pression sur le régime et exigé la libération des activistes et du journaliste arrêtés lors de la manifestation du 15 septembre dernier, le jour de la célébration de la journée mondiale de la démocratie.
Pour de nombreux observateurs, leur arrestation était liée à la revendication de l’alternance démocratique, dans un où le président de la République âgé de 82 ans, est au pouvoir depuis bientôt 33 ans.