Actualités of Friday, 17 May 2024

Source: www.camerounweb.com

50 Milliards FCFA : un nouveau scandale atterrit chez Paul Biya

50 Milliards FCFA : un nouveau scandale à la SONARA atterrit chez Paul Biya 50 Milliards FCFA : un nouveau scandale à la SONARA atterrit chez Paul Biya

Dans les coulisses de la Société Nationale de Raffinage (SONARA), un nouveau chapitre sombre s'écrit, teinté de soupçons de détournement de fonds. Ce scandale, loin d'être anodin, révèle une série de manquements et de décisions douteuses qui pourraient compromettre gravement la reconstruction des unités de production, suite à l'incendie dévastateur de mai 2019.

Le dernier développement en date réside dans la lettre N°0068/024 DG/48 datée du 7 Mai 2024, adressée par le Directeur Général de la SONARA, HAROUNA BAKO, au Ministre d'État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Cette correspondance résume les séances de travail liées à la proposition du Groupement CIMONTUBO/FINANCIA CAPITAL pour la reconstruction des unités sinistrées.

Ce choix suscite toutefois de vives interrogations, car la SONARA avait déjà engagé des démarches avec le Cabinet américain CHEMEX GLOBAL, après un processus d'appel d'offres international. De plus, des négociations étaient en cours avec le Groupement ALYSSON/CEMEX, dont le coût estimé s'élevait à 250 milliards FCFA. Or, la nouvelle proposition du Groupement CIMONTUBO/FINANCIA CAPITAL fait grimper la facture à 305 milliards FCFA, soit une augmentation de 55 milliards FCFA.

Une note de renseignement adressée au président Paul Biya révèle les lacunes de cette nouvelle option. Elle souligne l'absence d'offre technique justifiant la méthodologie et la compétence du groupement, ainsi que l'opacité entourant l'offre financière et l'identité du partenaire financier, Monsieur Serge Yannick NANA, éveillant des soupçons quant à la rigueur de la recherche de fonds pour le projet.

Plus alarmant encore, plusieurs membres de ce groupement sont d'anciens employés de la SONARA ayant abandonné les travaux lors de la première phase de réhabilitation, ce qui soulève des questions sur leur engagement et leur fiabilité.