Actualités of Tuesday, 28 April 2015

Source: cameroon-tribune.cm

51 milliards pour vaincre le paludisme

C’est le montant offert par le Fonds mondial de lutte contre la maladie pour la période 2015-2017.

Le paludisme tue. Cette maladie endémique n’épargne ni l’homme, ni la femme, encore moins l’enfant. C’est donc pour la vaincre qu’à l’occasion de la 8e journée mondiale contre le paludisme célébrée hier en différé que le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda, a interpellé tous les Camerounais à dormir sous les moustiquaires imprégnées.

Placé sur le thème : «investir dans le futur : vaincre le paludisme », André Mama Fouda, a réitéré que la lutte n’est possible que si le financement total est proportionnel aux besoins. C’est dans cette perspective que le Fonds mondial pour le paludisme vient de mettre à la disposition du Cameroun, 51 milliards de F pour la période 2015-2017.

« Avec nos partenaires, nous avons décidé d’aller en couverture universelle de protection des familles contre les piqûres de moustiques », a rappelé le Minsanté.

Grâce à ce financement, il sera question d’organiser une deuxième campagne de masse en vue de la distribution de plus de 12 millions de moustiquaires imprégnées sur toute l’étendue du territoire. « Un Camerounais sur deux devrait dormir sous une moustiquaire », a réitéré André Mama Fouda.

C’est ainsi que la première phase qui commence en juin prochain va cibler quatre régions : Est, Nord-Ouest, Sud et Sud-Ouest. Tandis que la seconde va concerner tout le septentrion et la troisième phase : Centre, Littoral et Ouest. Ceci en vue de consolider les acquis antérieurs.

De 2010 à 2014, les hospitalisations liées à cette maladie sont passées de 36% à moins de 30%. L’on a également observé une baisse de la mortalité de 0,5 % en 2010 à 0,22 % en 2015 au niveau national. Chez les enfants de moins de cinq ans, le taux de mortalité dû au paludisme se situe aujourd’hui à 0,3 %.

A travers une visite guidée des stands, le Minsanté a pu apprécier le matériel mis en place dans les aires de santé pour mettre le paludisme K.O.