Seul un accusé (Karim Hamadou), a comparu dans l’affaire de filouterie foncière au sein de la défunte SRC. Son avocat a plaidé des circonstances atténuantes pour lui et il a écopé de la peine minimale devant la juridiction spéciale sous la collégialité de Dame Virginie Elise Eloundou.

La Présidente du Tribunal a rendu le verdict suivant: «Karim Hamadou, 52 ans , né à Garoua, prend dix ans ferme; les nommés Nlat Georges, Tatchadié Mbezelle Clotilde et autres, condamnés à l’emprisonnement à vie», peut-on lire dans La Nouvelle Expression du mercredi 30 mars 2016.

D’après le journal, Hassan Amada, accusé principal dans cette procédure n’a jamais comparu. «Il est mort bien avant le procès», nous explique-t-on. En Rappel, le 18 janvier 1986, nous dit-on, Hassan Amada prend un crédit auprès de la Bank of commerce Cameroon (BCC), en hypothéquant son immeuble sis au quartier Madagascar de Yaoundé.

Le montant de l’hypothèque est de 353 millions de FCFA et l’amortissement de l’hypothèque est fixé entre 5 et 7 millions de FCFA par an. Cependant, la liquidation de la BCC survient au cours de ces transactions, et les fonds de la banque sont transférés à la SRC.

«La SRC le liquidateur, met l’immeuble en location. Le 13 juillet 2000, Hassan Amada vend son immeuble à Sieur Francois Tchassem par devant notaire. Le pot aux roses est découvert lorsque M Tchasseme essaye de chasser les locataires .

Suite à la dénonciation d’un locataire, la SRC saisit l’huissier de justice Me Biyick Thomas aux fin de vérifier le grand livre foncier de le conservation du Centre», peut-on lire dans le journal.